Les entreprises de minage de bitcoins, nouvelles superstars du NASDAQ

Collectionnez les articles du JDC en NFT

Collecter cet article

Un nouveau venu canadien au NASDAQ – 2021 s’annonce comme une année de croissance débridée pour les industriels du minage Bitcoin. En effet, portés par la flambée du cours du BTC, les géants nord-américains faisaient déjà chauffer la carte bancaire avec des commandes record depuis fin 2020. Mais aujourd’hui, c’est le mineur canadien Bitfarms qui est adoubé par le NASDAQ. Il y sera donc coté sous le symbole « BITF ».

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est CTA-achat-Bitcoin-BTC-encore-temps.png.

Bitfarms dans le cercle prestigieux du NASDAQ

Les entreprises minant du bitcoin ont un objectif parfaitement clair : recevoir le plus rapidement possible de nouveaux équipements ASIC pour doper leur hashrate Bitcoin et rafler la mise. Mais pour passer des commandes de plusieurs dizaines de millions de dollars, encore faut-il disposer de capitaux conséquents.

Or, pour mobiliser des fonds, la Bourse présente quelques avantages, et les entreprises de la crypto peuvent surfer sur la cotation réussie du poids lourd du secteur, Coinbase. Cette fois-ci, c’est Bitfarms qui annonce son à entrée au Nasdaq.

En revanche, le mineur canadien ne jouera pas dans la même catégorie que le géant des exchange. En réalité, le marché du Nasdaq se compose de 3 niveaux, avec chacun ses exigences financières. Coinbase appartient ainsi au tiers le plus prestigieux : le Nasdaq Global Select Market.

Pour Bitfarms, ce sera le rang inférieur : celui du Nasdaq Global Market et sous le sigle « BITF ». Malgré les apparences, il ne s’agit pas d’une mauvaise nouvelle, car même si la firme canadienne n’existe que depuis 2017, elle est cotée depuis 2019 au TSX Venture Exchange de Toronto.

Après cette nouvelle étape, le CEO de Bitfarms, Emiliano Grodzki, est on ne peut plus enthousiaste. Pour lui, l’approbation de la cotation au Nasdaq est une franche réussite :

« Au cours des 4 dernières années, nous avons réussi à construire et à exploiter l’une des plus grandes opérations de minage de bitcoins au monde. Il est normal que nous soyons cotés sur l’une des bourses les plus prestigieuses du monde. »

Des mineurs concurrents toujours plus imposants

Bitfarms peut à présent s’attaquer à la dernière étape nécessaire avant son inscription effective et le trading du BITF au Nasdaq : obtenir l’aval de la Depository Trust Company (DTC). Pour rappel, la DTC remplit les fonctions de dépositaire central de titres dans le système américain. Le processus de confirmation de l’éligibilité des actions de Bitfarms est en cours, et il progresse même rapidement d’après le candidat à la Bourse.

Dans sa ruée vers l’or du Bitcoin, la jeune pousse canadienne devra cependant relever d’autres défis, d’ordre concurrentiel cette fois. Bitfarms a, face à elle, d’autres géants du minage, eux aussi cotés au NASDAQ, comme le Marathon Patent Group et Riot Blockchain. En parallèle, des acteurs non cotés, tels que Blockcap et Ebang ne sont pas non plus à sous-estimer.

La course à l’argent et à la croissance est définitivement lancée dans le secteur du minage de bitcoins. Mais avec des revenus qui s’envolent, levées de fonds et investissements record sont largement justifiés. En février, les revenus du secteur avaient déjà augmenté de manière exponentielle, avec 354 millions de dollars en seulement 7 jours.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est CTA-achat-Ethereum-ETH-trop-tard.png.

Christophe Auffray

Journaliste spécialiste de la transformation numérique, de la data, des cryptomonnaies et de la blockchain.

Commentaires

Votre email ne sera pas publié. En publiant un commentaire, vous acceptez notre politique de confidentialité.


Recevez un condensé d'information chaque jour