Bitcoin, la crypto à abattre ? – Même sans les informations ci-dessous, qui viennent d’être révélées ce 21 avril, nous nous doutions fortement que certains technocrates du Parlement européen voulaient la mort de Bitcoin (BTC). C’est son consensus par la Preuve de travail (PoW) qui a déjà été particulièrement visé par deux amendements à la Loi MiCA (markets in crypto-assets), heureusement rejetés. Découvrons maintenant plus en détails cette tentative d’assassinat du BTC.
Les plans de certains politiciens de l’Union européenne envers Bitcoin ne sont pas du tout pacifiques. Une nouvelle preuve de cette volonté de guerre avec la cryptosphère nous est donnée par des documents internes de l’UE, publiés par Netzpolitik.org. Leur révélation au public a été permise par des demandes à la liberté d’information qui ont été adressées à la Commission européenne, au gouvernement allemand et aux autorités suédoises.
Ces documents révèlent les échanges entre les fonctionnaires Étatiques et supranationaux, tenus à huis clos en novembre 2021, loin des yeux et oreilles du public. Impossible de savoir qui a prononcé quelles paroles – la Commission européenne a expurgé les noms des intervenants – mais un des courriels adressés aux participants avant cette réunion montre la participation d’un haut fonctionnaire de la Commission, responsable de « l’innovation blockchain » (sic) en Europe.
« Lors de la réunion, l’une des personnes présentes soulève une question cruciale. Sans détour, la personne demande si l’UE ne devrait pas interdire de manière générale le trading des cryptomonnaies qui, comme Bitcoin, utilisent le consensus par Preuve de travail (PoW). La réponse : caviardée. La raison invoquée par la Commission pour justifier l’effacement de cette réponse est de protéger un « processus décisionnel en cours ». »Extrait de l’article de Netzpolitik
« Lors de la réunion, l’une des personnes présentes soulève une question cruciale. Sans détour, la personne demande si l’UE ne devrait pas interdire de manière générale le trading des cryptomonnaies qui, comme Bitcoin, utilisent le consensus par Preuve de travail (PoW). La réponse : caviardée. La raison invoquée par la Commission pour justifier l’effacement de cette réponse est de protéger un « processus décisionnel en cours ». »
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Quand la Chine bannissait le minage de cryptomonnaies, la cryptosphère dans son ensemble s’est vite remise, mais les acteurs chinois ont dû s’exiler ou faire faillite. Mais ces discussions entre fonctionnaires de l’UE ne semblent pas montrer une quelconque préoccupation du sort de la communauté réunie autour de Bitcoin :
« Si l’Ethereum est capable de se transformer [vers la Preuve d’enjeu (PoS)], nous pourrions légitimement demander la même chose au Bitcoin. Nous devons « protéger » les autres crypto-monnaies qui sont durables. Je ne vois pas la nécessité de « protéger » la communauté Bitcoin. »
Si à défaut de ne pas vouloir la protéger, ils voulaient bien se contenter aussi de ne pas lui nuire, ce serait un bon début. Quant à la question posée « Comment le bannissement du Bitcoin affecterait-elle les consommateurs ? », la réponse est que ses possesseurs sont « conscients de son importante volatilité ». En gros, la valeur de leurs investissements peut bien être ruinée du jour au lendemain par des décisions politiciennes, ces représentants de l’UE n’en ont cure.
Quand un pays comme la Chine interdit le minage de cryptomonnaies, on peut qualifier la décision d’autoritaire (pour le moins), mais pour l’UE, la critique sera-t-elle possible ? Le Saint prétexte écologique, pourtant chaque jour désavoué, servira-t-il à tuer Bitcoin en Europe, suivant ainsi l’exemple d’un pays qualifié régulièrement de despotique, avec un parti unique et un président « élu » à vie ? Le PCC aussi interdit au nom du « Bien de tous ».
Étonnamment, ce genre de prospective ne doit pas trop vous importer : gardez simplement en tête que Bitcoin est là pour durer et que sa croissance est impossible à entraver ! Il est ainsi temps de commencer à accumuler du BTC. Pour ce faire, sachez que vous pouvez obtenir gratuitement jusqu’à 200€ en cryptomonnaies (sous réserve d’un dépôt minimum de 50€) ! Profitez de cette offre, tout en soutenant le travail du Journal du Coin en utilisant ce lien affilié pour vous inscrire sur la plateforme de référence Swissborg (voir conditions de l’offre sur le site officiel).
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
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