Bitcoin, un « cadavre à la dérive » selon le nouveau chef de la banque centrale chinoise
Anti-bitcoinisme primaire. Les banquiers centraux de la planète sont très binaires : ils détestent Bitcoin (BTC) et les cryptos décentralisées, et ils adorent leur propre monnaie numérique de banque centrale (MNBC). C’est particulièrement vrai en Chine, où le nouveau gouverneur de la banque centrale chinoise, Pan Gongsheng, a démontré maintes fois son total dédain pour Bitcoin.
Bitcoin est déjà mort, mais on ne le sait pas encore ?
Le jeu des chaises musicales vient de se terminer pour le poste de gouverneur de la Banque populaire de Chine (PBoC). En effet, Yi Gang, l’actuel gouverneur – qui a récemment fièrement vanté les chiffes de sa MNBC, le yuan numérique (e-CNY) – a ainsi laissé sa place.
Ainsi, Pan Gongsheng vient d’être nommé pour le remplacer à la tête de la banque centrale chinoise. Ce dernier a d’ailleurs déjà été nommé comme Secrétaire du Parti Communiste auprès de la PBoC au début de ce mois de juillet 2023. Le problème ? Voilà ce qu’il avait déclaré au sujet de Bitcoin en 2017 :
« Asseyez-vous au bord de la rivière, regardez, et un jour le cadavre de Bitcoin flottera devant vous. »
Pan Gongsheng
Le gouverneur de la banque centrale chinoise s’est-il assagi ?
Comme le rappelle notamment DL News, Pan Gongsheng est un économiste qui s’est formé en Occident. Il a notamment étudié et travaillé dans les prestigieuses universités de Harvard et de Cambridge.
Et Pan Gongsheng était jusqu’ici le gouverneur adjoint de Banque populaire de Chine, et ce, depuis avril 2016. S’il sera très certainement au chevet de leur précieuse MNBC – pour peut-être instaurer officiellement le yuan numérique sous son mandat -, on ne sait pas en revanche quel sort il réservera aux cryptomonnaies décentralisées.
En effet, le banquier n’a plus refait de déclarations récentes sur Bitcoin ou ses semblables. Les déteste-t-il toujours aussi cordialement ? En tout cas, les choses ont bien changé depuis 2017. Ce sont aujourd’hui surtout les États-Unis de Joe Biden et de la Securities and Exchange Commission (SEC) qui combattent violemment les crypto-actifs. À l’inverse, en Chine, Hong Kong se présente comme une porte d’entrée dans la cryptosphère.
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