Bitcoin : une arme biologique monétaire échappée d’un laboratoire de la NSA ?

Un Bitcoin made in NSA. L’anonymat a la faculté d’exciter ceux qui ne peuvent pas se passer d’une figure à admirer… ou réprimer. Et autant dire que cette spécificité appliquée au Bitcoin lui confère sans aucun doute une part importante de son statut actuel. Car ce qui n’est revendiqué par personne finit par appartenir à tout le monde. Raison pour laquelle les différentes volontés de trouver une origine à ce mystère peuvent paraître inutiles, voire totalement contre-productives. Pourtant, certains semblent persister dans cette direction. Comme le cofondateur de Coin Metrics, Nic Carter, qui y voit une manœuvre avortée de la National Security Agency (NSA) des États-Unis !

Mais d’où peut bien venir le Bitcoin ?

L’absence de contrôle appliquée au Bitcoin attise les conjectures sur son origine éventuelle autant que sur sa supposée destination. Un exercice périlleux souvent opéré à la limite du ridicule par certains analystes et auteurs un peu trop imaginatifs ou amoureux du buzz médiatique. En particulier lorsqu’il est question de définir une identité politique ou une volonté propre à cette cryptomonnaie. Car elle est libre de tout ancrage par définition informatique.

Toutefois, une autre question taraude certains amateurs de mystère. Qui est à l’origine de la création du Bitcoin ? Et afin d’être plus précis dans le cas présent : quelle entité serait responsable de ce (mé)fait ?

Une question toujours totalement ouverte. Cela même 15 ans après la publication du white paper de cette expérience monétaire décentralisée grandeur nature. Et l’une des pistes étudiées pourrait bien mener à la porte dérobée d’un laboratoire de la National Security Agency (NSA) des États-Unis.

C’est en tout cas ce que semble démontrer une récente « preuve » publiée par Daniel Roberts, cofondateur d’Iris Energy, sur le réseau X. Un document dont la capture d’écran présente un article de 1996. Ce dernier intitulé : « Comment fabriquer une monnaie : la cryptographie de l’argent électronique anonyme ».

Mais il fallait penser à regarder dans les notes de bas de page pour pouvoir tirer de nouvelles coïncidences dans cette affaire déjà vielle de 10 ans…

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Bitcoin : un projet préparé par des employés de la NSA ?

Une publication qui réanime l’hypothèse selon laquelle le Bitcoin pourrait être à l’origine un projet de la NSA. Mais alors comment Satoshi Nakamoto pourrait-il être également un ancien agent de la CIA ? Peu importe, la vérité est ailleurs. Ou en tout cas dans les notes situées en bas de la page 1131 d’un obscur document exhumé de 1996.

En effet, la recherche mentionnée dans ce rapport au sujet d’une monnaie cryptographique aurait été « préparée par des employés de la NSA ». Une opération secrète visiblement menée en collaboration avec l’expert en cryptographie Tatsuaki Okamoto (certains y trouveront sans doute une similitude étrange). Ce dernier à l’origine du système à clé publique Okamoto-Uchiyama en 1998.

Bitcoin : un projet de R&D interne abandonné par la NSA ?

Il n’en fallait pas plus pour réanimer dans le même temps Nic Carter. Un membre de la communauté crypto, fervent défenseur de cette hypothétique « hypothèse de la fuite du laboratoire Bitcoin ». Et c’est également sur le réseau X que ce dernier est venu livrer sa vision des choses :

« J’appelle cela l’hypothèse de la fuite du laboratoire Bitcoin. Je pense qu’il s’agissait d’un projet abandonné de recherche et développement (R&D) interne qu’un chercheur a jugé trop beau pour être laissé en jachère et qu’il a décidé de publier secrètement. »

Une théorie partagée par l’investisseur crypto Raoul Pal qui y voit également la main des services de renseignement britanniques (GCHQ).

Pourtant, une enquête menée par le média Cointelegraph en août est arrivée jusqu’à un certain Jeff Man, ancien cryptanalyste pour la National Security Agency. Et ce dernier a affirmé que la probabilité d’un Bitcoin créé par la NSA était douteuse, même si cela restait « envisageable ». Mais est-il réellement en capacité de dire la vérité sur le sujet…

Finalement, peu importe ! Car l’origine du Bitcoin ne va pas permettre de déterminer son utilité, ni même sa supposée destination. Et savoir si son origine se trouve dans un laboratoire secret de la NSA n’y changera rien, puisqu’il est aujourd’hui hors de tout contrôle centralisé. La véritable question est de savoir quelle va être son évolution face à la révolution ZK-Rollup qui semble se préparer sur sa blockchain. Et dans le domaine, seuls les faits avérés auront valeur de preuve.

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