LEOCoin : fausse “cryptomonnaie”, mais vraie arnaque pyramidale
Au même titre que OneCoin ou Bitconnect, LEOCoin constitue un énième schéma de vente pyramidale, rendu un peu plus “sexy” grâce à l’ajout d’une cryptomonnaie, évidemment présentée comme “le nouveau Bitcoin”. Dirigeant interpellé au Pakistan, pratiques commerciales outrancières, techniques typiques des pyramides de Ponzi, promesses marketing vides d’effet, plateformes “révolutionnaires“ aujourd’hui inaccessibles… Tous les ingrédients sont réunis pour dresser le portrait caricatural de ce qu’on qualifie dans l’écosystème crypto de “scam”.
Si LEOCoin est en perte de vitesse dans de nombreux pays, particulièrement depuis 2018, la Polynésie constitue un territoire idéal pour traquer et harponner quelques victimes supplémentaires. La faute notamment à l’éloignement et à une plus grande vulnérabilité qu’ailleurs aux techniques dérivées du MLM (le Marketing de Réseau, même s’il convient de ne pas jeter l’opprobre sur tout un secteur, alors même qu’une grande partie de ses acteurs mérite le respect).
Or, alors même que la Polynésie peine à légiférer sur l’interdiction des Pyramides de Ponzi ou “Vente à la boule de Neige“, un réseau LEOCoin tente actuellement de recruter en Polynésie française, au travers de publications Facebook, de “réunions publiques” ou de “formations“.
LEOCoin, du développement personnel à la crypto-arnaque
LEO (“Learn – Earn – Own”, littéralement “Apprendre – Gagner – Obtenir”),est une société Britannique spécialisée dans l’e-learning, cofondée en 2012 par Dan Andersson et Atif Kamran. LEO propose des produits centrés sur le développement personnel, des livres et DVD, des formations… Cette activité initiale, assez traditionnelle, existe d’ailleurs toujours, comme en atteste leur site internet.
En mars 2015, la société décide de prendre le virage crypto, secteur alors en plein boom technologique et financier.
Très vite Andersson affirme que le LEOCoin représente la deuxième cryptomonnaie mondiale (derrière Bitcoin) par sa capitalisation et que 32 000 marchands l’acceptent déjà. Avec le recul, on peut raisonnablement supposer que nous tenons là le nombre total “d’ambassadeurs LEO” ayant eux-mêmes payé pour revendre ensuite les formations acquises à prix d’or. Les réactions du secteur crypto réel ne se font pas attendre : “bullshit“ selon Dalais, patron d’une des grandes bourses de l’époque.
Par ailleurs, assez rapidement, il apparaît que les 2 associés ont trempé dans une précédente affaire de vente pyramidale au Pakistan. Ainsi, en 2012, la SEC du pays (le gendarme boursier) affirmait que les sociétés UNAICO et Stetalk, dirigées par Andersonn et Kamran, leur avaient été signalées à de nombreuses reprises en tant qu’entités organisant des pyramides de Ponzi.
Bénéficiant d’un environnement de marché euphorique et d’une époque où n’importe quel projet – même le plus bancal – était en mesure de lever des millions de dollars, la galaxie LEO va prospérer en 2016-2017. Des centaines de pages Facebook s’ouvrent, les réunions et séminaires se multiplient, les différents “packs” (associés à une certaine quantité de LEOCoins “offert“) se vendent comme des petits pains ; en dépit de leurs prix élevés et de la vacuité de leur contenu (des formations en ligne qu’il convient de suivre pour apprendre à les revendre à plus naïf que soi…#inception).
Le LEOCoin est alors présenté comme “la future monnaie mondiale”, acceptée chez de nombreux commerçants sur la planète! Comble de la surprise, en acheter à l’époque, c’était la “garantie de devenir immensément riche” lorsque 1 LEOCoin vaudrait à terme 1 Bitcoin !
Évidemment, les grandes promesses ne sont pas tenues. Si du point de vue de la société traditionnelle LEOCoin, le groupe connaît une réelle “success-story” et engrange les millions, la grande majorité des “ambassadeurs” se révèlent incapables de revendre leurs packs ou d’utiliser la crypto LEOCoin. Les plaintes se multiplient, poussant certains états et administrations à se saisir du problème.
“Depuis 2016, certaines personnes malhonnêtes offrent des monnaies virtuelles dans notre pays et essayent d’attirer des investisseurs en leur promettant des rendements particulièrement élevés. Ce qui est présenté comme un placement n’est en fait rien de plus qu’un jeu de pyramide présenté sous une variante technologique. Outre le Nanocoin, cela concerne entre autres le Leocoin, le OneCoin et l’Ormeus Coin. Ces fausses monnaies virtuelles tirent parti du succès des Bitcoins avec lesquels elles n’ont pourtant aucun lien.” Question écrite n° 6-1743 du 12/01/2018 au vice-premier ministre et ministre de l’Emploi belge sur la thématique des arnaques cryptos. Source.
Et comme dans tout bon système pyramidal, seuls les dirigeants et les premiers entrants du réseau sont capables d’en sortir avec un gain.
Un retour de bâton
En août 2018, Dan Andersson le PDG de LEOCoin est interpellé au Pakistan et assigné à résidence dans ce pays, suite à des violations des lois anticorruptions.
Pourtant annoncé comme devant “prendre perpétuellement de la valeur, sur le même modèle que Bitcoin”, le LEOCoin atteindra un maximum de 2.14 USD fin 2016. À l’heure actuelle, sa valeur oscille entre 0.02 et 0.08 $. Bitcoin quant à lui vaut 5 330 $ au moment de la rédaction de ces lignes (même si les prévisions sur ses prix à l’horizon 2023, varient de 250 000 USD à… rien du tout !)
En interne, la situation n’est alors guère meilleure, notamment entre les 2 cofondateurs Dan Andersson et Atif Kamran. Ce dernier reprochait à son ancien associé de l’avoir “discriminé”, mais surtout d’avoir émis plus de coins que prévu, pour son propre avantage (un cas malheureusement assez classique dans le domaine plus général des ICO). Andersson ripostait en accusant Kamran de “fraude financière” devant les juridictions canadiennes. Une ambiance au beau fixe dans la plus belle camaraderie, pour tout dire.
Enfin, le forum de référence Bitcointalk s’est progressivement rempli d’informations relative à ce scam, mettant clairement en évidence l’escroquerie que représente LEOCoin, sous l’angle strictement crypto. On y trouve des posts très documentés démontrant point par point la vacuité et la malhonnêteté du projet, ainsi que ses carences techniques manifestes (en anglais, source 1, source 2, source 3).
La réalité opérationnelle du projet en 2019 : du vide, du rien et des paillettes (payantes)
Les promesses étaient pourtant ambitieuses et enthousiastes ! Il convenait de couvrir un large périmètre : remplacer Bitcoin bien sûr avec “une blockchain améliorée” (naturellement introuvable et impossible à auditer), mais aussi devenir une “monnaie pour les start-up”, ou encore œuvrer “pour un monde meilleur et plus transparent”. Rien que ça, ma bonne dame !
Malheureusement, force est de constater qu’en avril 2019, la multinationale LEO relève plus du bateau fantôme que du yacht de luxe ! Les dernières “news” sur le site censé permettre le trading du LEOCoin, le LEOExchange, datent du 20 décembre 2017. Le site officiel de la “Place de Marché” propriétaire renvoie à une page de promotion Microsoft (Bill Gates vous dit merci pour cette attention). Pour autant, cette place de marché ayant rejoint le cimetière des dino-scam, une autre plateforme semble avoir été déployée parallèlement.
Si ce site a la politesse d’être en ligne, impossible de ne pas voir que ses rayonnages sont bien vides : la catégorie vêtements et bijoux, traditionnellement la mieux achalandée d’une plateforme commerciale, propose en tout et pour tout 10 articles, sans qu’il soit même assuré que ces biens existent véritablement.
Le site de la Fondation www.LEOCoin.org, à “but non lucratif” (c’est savoureux), est lui consultable. Principalement centré sur la cryptomonnaie de LEO, on y trouve quelques informations, au milieu de beaucoup de vent. Retenons les éléments suivants:
- On nous informe que le “nouveau LEOCoin migrera vers un standard ERC20” (sur la blockchain Ethereum donc, sans aucune précision sur le pourquoi du comment, ce qui laisse supposer que la “blockchain de bitcoin en mieux” précédente ne ferait plus l’affaire. Bref, en tout cas un petit tour sur Etherscan permet de constater le non-événement et de constater l’ampleur du désastre : pas de transaction journalière, pas de valeur, un Total Supply de 100 millions de coins… Tracer l’historique des premiers mouvements permet de constater que la création du token Ethereum “Leocoin” date de la toute fin 2017, période où tout le monde semblait déjà avoir plus ou moins quitté le navire en laissant la lumière allumée… Fun fact pour finir sur le côté novateur et technologique de la chose et pour votre culture personnelle, sachez que coder un smart contract de ce type sur Ethereum doit coûter environ 500 euros, en voyant large. La grande classe pour une multinationale.
- Comme nous ne sommes plus à un n’importe quoi près, le site présente sur son propre explorateur d’Etherscan…un autre token ! Le “LEOcoin” (notez la typographie différente), présentant lui un supply de 130 millions de jetons. Ce token n’est pas plus dynamique que son petit cousin avec ses 151 transactions et ses 51 adresses de détention. En revanche, il a été créé tout début avril 2019 : quelque chose me dit que ce token tout neuf va prochainement faire parler de lui !
Il semble qu’un début de quelque chose ait vaguement pointé le bout de son nez sous la franchise LEO Bank (c’était annoncé ici), mais comme attendu, entre les paroles et les actes il y a eu comme un imprévu… Même si la mise en avant frauduleuse de cette “banque” qui n’en a que le nom n’est sans doute pas terminée.
Soyons complet en évoquant LEOCrowd et LEOCoin Charity.
LEOCoin Charity est l’émanation supposément “humanitaire” de la galaxie LEO. Le site web dédié n’est plus à jour depuis 2014 et la page Facebook a été alimentée 2 fois en 3 ans. Petite “friandise“, les photos présentées de petits écoliers indiens (hypothétiquement soutenus par LEOCoin Charity donc) ont été “empruntées” à une autre ONG, réelle celle-ci, et active en Asie du Sud Est, The Library Project.
LEOCrowd se présente quant à elle comme une sorte de plateforme de crowdfunding (ou financement participatif). Les médias sociaux dédiés sont inactifs depuis mi-2018 et le site web ne m’inspire pas la moindre confiance non plus. Une Illustration ? Des médias prestigieux sont mis en avant sur le site en tant que “partenaires” (on parle quand même de Bloomberg, de TheTelegraph ou de WeWork), ce qui bien évidemment est – au mieux – délirant. Après vérifications, serez-vous vraiment étonnés d’apprendre que “LEOCrowd est inconnu de leurs sites respectifs” ?
Cerise sur la pyramide : je vous présente le LFON4 ! Le smarphone de LEO, prêt à conquérir le monde ! Tremblez Samsung et Apple ! (Ah, on me dit dans l’oreillette que ladite conquête était prévue pour 2016 et semble avoir été… reportée ?).
Il y a quelqu’un ?
Le site “corporate” www.learnearnown.com semble à l’heure actuelle être l’espace le mieux tenu (le seul ?) d’un écosystème qui sent lourdement le renfermé, le délabrement et l’arnaque manifeste. Bonne nouvelle : sur ce site, tout est achetable ! Mais attention, pas en LEOCoin bien évidemment, seulement en Livres Sterling , soit en véritable monnaie s’il-vous-plait, si cela ne vous dérange pas, et avec les remerciements de la maison.
Par exemple, si vous avez envie d’un luxueux “Executive Trip” au Cambodge en juin 2019 (en compagnie de la Direction de LEO, dans un hôtel tout confort et en bénéficiant de “séminaires” sur le leadership), ce sera gratuit pour tout membre de niveau “Executive”! La grande classe. Seule condition pour bénéficier de ce voyage “gratuit” : s’acquitter de 1800 livres. Vous pouvez relire cette phrase, elle ne contient pas d’erreur.
À ce stade, j’ai une question simple : comment comprendre que les fondateurs du projet eux-mêmes n’aient pas suffisamment confiance en leur propre création monétaire (celle qui va disrupter la finance mondiale, rappelez-vous) pour l’accepter en tant que moyen de paiement principal sur leur propre site web ? Méditons la question quelques instants.
La proposition de valeur de LEOCoin
Sous l’angle Crypto
Pour la forme, faisons semblant un instant de croire que la “crypto” LEOCoin (ou LEO ou Leocoin, on ne sait plus trop) a vocation à réellement fonctionner et s’inscrit dans un vrai modèle économique, voici sa proposition de valeur :
- Il semble que ce soit un modèle POS “proof of stake” (dite preuve d’enjeu). En résumé, détenir une certaine quantité de coins génère des avantages et permettrait de participer au fonctionnement du réseau. Encore faudrait-il cependant que le réseau à proprement parler existe.
- 28 000 LEOCoin seraient minés chaque jour. Pour autant, c’est ce qui était prévu au départ avec un total supply de… 1 milliard de coins.. Nous sommes donc très très loin des 100 ou 130 millions de supply actuellement aléatoirement mis en avant. Mais il s’agit probablement de simples détails dans le monde de la finance, non ?
- 1000 à 5000 LEOCoin détenus = 10% de dividende/an ; 5000 à 15 000 = 15%… etc. Là encore, ces promesses sont pour le moins délirantes.
- Classée 333e sur MarketCap avec une capitalisation totale d’un peu moins de 10 millions USD,
- Cette “crypto” est présentée comme devant automatiquement prendre de la valeur chaque année (Alerte spoiler : PERSONNE ne pourra JAMAIS vous garantir une telle affirmation, quel que soit le contexte d’investissement).
- Cette “monnaie” est censée être acceptée par des milliers de commerces (plus de 30 000 annoncés en 2017, “tous les utilisateurs de VISA” selon d’autres sources pour le moins louches) selon sa présentation officielle. Évidemment, en réalité, personne n’utilise de manière concrète ce token en avril 2019.
- Elle est supposément échangeable sur de nombreuses plateformes cryptos, dont il est pourtant bien difficile de trouver une quelconque trace.
- Si le coin n’est pas tradable et n’est pas le fruit d’une ICO, il s’obtient seulement auprès de l’entreprise émettrice, au moment de l’acquisition de “packs” dont le niveau – et le prix – conditionnent le nombre de LEOCoin distribués (au maximum 960 par an, ce qui équivaut à 77 euros au cours actuel, félicitations).
Pour plus de détails, n’hésitez pas à vous reporter aux 11 pages du Livre blanc du projet (d’un vide sidéral…) ou à l’annonce officielle de décembre 2015 sur le forum Bitcointalk.
Sous l’angle “Marketing de Réseau”
Souscrire à des “packs“ (en plus de vous alléger de sommes variables, jusqu’à 2000 livres pour le “Gold Pack“) vous donnerait notamment accès à une plateforme online : CoreLine. Il y a une certaine cohérence, car, au final, au bout du processus, après avoir multiplié les ambitions planétaires ou encore ambitionné de révolutionner le système monétaire global, LEO revient à ses premières amours : l’e-learning (#toutçapourça). Vous auriez ainsi le privilège d’accéder à la sainte parole de moult “coachs en développement personnel” et autres mentors en “leadership et conduite des affaires”... L’objectif de ces formations ? Vous rendre capable de vendre à votre tour les fameux packs proposés par LEO, ces ventes vous offrant des commissions, au même titre que celles de vos “filleuls”. La boucle du MLM frauduleux est bouclée.
Les mécanismes internes exacts sont le secret le mieux protégé de la couronne ! Il est cependant possible en recoupant les sources de définir les contours d’un système pyramidal dans toute sa splendeur, dépourvu de la moindre valeur ajoutée et qui laisse beaucoup de victimes du système au bord de la route, lessivées et honteuses d’avoir entraîné leurs familles et leurs proches dans cette galère (ce qui d’ailleurs représente la principale raison expliquant la relative rareté des dépôts de plainte).
Des centaines de blogs et de pages francophones reprennent la vieille soupe qui caractérise ce type de pyramide de Ponzi : nous nous passerons de les lier en source pour éviter de donner à ces sites la moindre visibilité supplémentaire, déjà bien suffisante dans cet article à titre informatif et pédagogique.
Ainsi, dans les grandes lignes, LEO vous proposerait :
- De revendre des packs et de récupérer des commissions sur vos filleuls, les filleuls de vos filleuls, les filleuls de leurs filleuls, etc. (bref, vous avez compris).
- “D’affilier des commerçants” pour les convaincre d’abandonner VISA au profit de la “solution de paiement” LEO. Félicitations, vous étiez déjà mal avec votre famille, vous venez de vous cramer auprès de votre boulanger en sus.
- D’accéder pour 1 an à l’offre de e-learning interne à cette formation malhonnête, ce qui ressemble à peu près au seul “produit” réel au final, exclusivement en anglais bien évidemment.
- De disposer d’une Mastercard à certaines conditions bien floues, puisque cette disposition prévue pour être développée dès 2017 n’a toujours pas pointé le bout de son nez.
- De bénéficier de pleins de LEOCoins tout aussi inutiles les uns que les autres, associés aux “packs” précédemment cités.
- De pouvoir “dépenser” les LEOCoins, notamment pour accéder à “de beaux voyages” grâce à un site dédié : LEOTravel, lequel redirige bravement à l’aide d’un lien affilié vers booking.com ! Bonne chance pour y dépenser vos cryptos !
LEOCoin, en résumé
LEOCoin, c’est pour vous si :
- vous avez trop d’argent et souhaitez vous en soulagez pour acquérir des produits à 100 fois leur prix réel,
- vous vous moquez bien de perdre vos quelques amis, le respect et la confiance de votre famille, et d’une manière générale du voisinage que vous allez harceler pendant un certain temps,
- Vous ne voyez pas d’objection particulière à “tester quand même pour voir” une pyramide de Ponzi des familles, en dépit de l’unanime rejet international qu’il a déclenché depuis des années : le frelaté, c’est votre truc,
- Vous ne comprenez rien aux cryptomonnaies (mais vous espérez faussement quand même devenir riche avec),
LEOCoin, vous ne serez pas client, et vous aurez raison, si vous adoptez quelques précautions d’usage, notamment :
- Avant de dépenser votre argent, vous considérez comme utile de consacrer 25 minutes à quelques recherches sur Internet, notamment en vérifiant les mises en garde de l’AMF ou encore la liste d’alerte de CryptoFR,
- Vous ne considérez pas l’esprit critique comme un défaut, spécialement quand on vous demande un gros paquet d’argent,
- Vous considérez la blockchain et les crypto-actifs comme méritant mieux que de servir de nouveaux supports à la mode aux profits d’escrocs tout à fait traditionnels.
En résumé, et en un mot comme en cent : le LEOCoin, c’est un grand NON, mieux vaut vous en tenir loin, et ne pas y consacrer un centime. Restez toujours prudents dans vos investissements, et n’oubliez jamais : si une offre d’investissement vous paraît trop belle pour être vraie, c’est bien souvent parce qu’elle l’est.