3,4 milliards de dollars sont tombés pour la défense de l’UST sur Terra

Deploying more capital, steady lads – Plusieurs mois après le crash de l’écosystème Terra Luna, et du depeg de son principal stablecoin, l’UST, les mots du fondateur Do Kwon résonnent encore dans l’esprit de ceux qui ont été affectés par ce cataclysme, dont votre serviteur.

La Luna Fondation Guard publie un audit concernant la défense de l’UST

Désireuses de prouver leur bonne foi quant à la défense du peg de l’UST et l’utilisation de leurs réserves en diverses cryptos, Terraforms Labs (TFL) et la Luna Fondation Guard (LFG) viennent de publier le rapport d’audit externe établi par la firme JS Held.

Sans rentrer dans le détail des chiffres qui peuplent les 31 pages du rapport d’audit, celui-ci conclut à l’utilisation par la LFG de la quasi-totalité de ses réserves pour défendre le peg de l’UST entre le 8 et le 12 mai dernier.

Au total, ce sont près de 2,8 milliards de dollars qui ont été utilisés par LFG pour défendre le peg, cependant sans y parvenir. Ce qui est à l’origine d’un intérêt croissant des autorités quant à la régulation des stablecoins algorithmiques.

Soit 80 081 bitcoins vendus par LFG pour acquérir des UST et soutenir le principal stablecoin de la blockchain Terra. Au 12 mai, il ne restait dans les poches de la LFG que 313 des 80 394 bitcoins qui constituaient le principal bouclier de la Fondation pour soutenir l’écosystème en cas de coup dur.

Ce même rapport précise que TFL a également utilisé 613 millions de dollars de ses fonds propres dans cette même bataille pour défendre le peg de l’UST.

Suite à la publication de ce rapport d’audit, le sulfureux Do Kwon, toujours recherché par les autorités, a pris la parole. Il a indiqué qu’il était important de distinguer l’échec d’un protocole (qui se voulait transparent et qui prônait l’utilisation d’un stablecoin opensource et décentralisé que les efforts de ses créateurs et développeurs n’ont pas suffi à sauver) de l’échec de certaines plateformes centralisées dont les acteurs ont utilisé l’argent des clients pour privilégier leurs propres intérêts financiers.