Entre transition économique et idéologique : Elrond introduit le token eGLD
Qu’adviendra t-il de Bitcoin dans la décennie à venir? Partagé entre système de paiement et réserve de valeur, la future utilisation de la plus capitalisée des cryptomonnaies fait débat. La nature même d’un actif entièrement décentralisé ne permet pas la naissance d’une stratégie de développement précise et concertée.
Alors que le débat sur l’utilisation de Bitcoin reste vif chez les maximalistes, le projet Elrond souhaite affiner sa proposition et se placer au rang des futures réserves de valeurs globales. Après avoir connu un Q2 2020 sous le feu des projecteurs, Beniamin Mincu et son équipe profitent d’un apaisement médiatique bien mérité, afin d’opérer la transition entre leur token ERD et eGLD (eGold).
Ceci est un article promotionnel écrit en collaboration avec Elrond.
Une transition idéologique nécessaire à l’adoption
Las des promesses proférées par les créateurs de blockchain en tout genre, la sortie du Mainnet de Elrond a fait taire les sceptiques. Le protocole peut gérer jusque 15,000 transactions par seconde. Celles-ci sont effectuées en un temps record de 6 secondes et coûtent en moyenne 0,001 dollar.
Conscient de la difficulté liée à la compréhension d’une technologie blockchain, Beniamin Mincu, CEO de Elrond, a décidé d’opter pour une simplification drastique de son concept. Pour cela, il a opéré un changement de nom et de système économique.
Le token eGLD (eGold), anciennement ERD, a pour but d’évoquer sans confusion possible, la notion de réserve de valeur. Même si l’or a joué ce rôle prépondérant durant plusieurs siècles, l’avènement de l’internet laisse présager la naissance d’alternatives totalement numériques, dotées d’une valeur considérable.
Bien décidé à occuper l’espace vacant de la future réserve de valeur 2.0, la transition entre le token ERD et eGLD s’est effectuée grâce à l’appui de Binance et la réactivité de l’équipe d’Elrond. Il y’a désormais l’équivalent de 20 millions de tokens eGLD en circulation, et quelques subtilités à saisir.
L’introduction d’un modèle économique incitatif
Le système économique derrière Bitcoin est d’une simplicité enfantine : un cap maximal de 21 millions de jetons, adossé à une inflation se réduisant tous les 4 ans grâce au halving. Les propriétés d’Elrond suggèrent un fonctionnement incitatif, introduisant une émission de jetons initiale de 20 millions. Ce nombre pourra théoriquement évoluer et atteindre le chiffre de 31 millions.
En effet, à l’inverse de Bitcoin, les possesseurs d’eGLD peuvent staker leurs tokens afin de sécuriser le réseau (POS vs POW), tout en profitant d’une incitation financière. C’est pourquoi l’émission de tokens sera en toute logique supérieure aux 20 millions de jetons proposés initialement. Ce surplus entre « l’émission initiale » et « l’émission théorique maximum » se réduira au fur et à mesure de l’adoption. Le protocole brûlera automatiquement une partie des tokens, sous forme de frais de transactions.
C’est donc un pari osé qui est réalisé par l’équipe d’Elrond. La survie de son système dépendra en grande partie de son adoption, et d’une communauté de supporters prêts à croire en la nature pérenne de la technologie sous-jacente. L’écosystème Elrond (Maiar, eGLD) s’appuie désormais sur un système économique fortement incitatif, considéré par certains comme le talon d’Achille de Bitcoin.
Malgré une concurrence acerbe, Elrond est l’un des rares projets à avoir réalisé les promesses d’un Whitepaper qui semblait à l’époque illusoire pour une grande partie des techno-enthousiastes. Son virage économique a pu porter à confusion pour certains, mais demeure une évolution contrôlée, proposant une réflexion systémique d’ampleur.