Cybercrime et cryptomonnaies : le gendarme financier américain nomme une nouvelle patronne

Il n’y a nul besoin de vous rappeler à quel point la Securities & Exchange Commission (SEC) peut se montrer pointilleuse avec les ICO qui ressemblent de trop près à des émissions non déclarées de valeurs mobilières (securities). Et justement, le gendarme financier américain vient de nommer la nouvelle tête qui sera en charge de l’unité contrôlant spécifiquement ces dérives crytomonétaires.

Attrapez-les tous

Ce 2 décembre 2019, la SEC des États-Unis a annoncé sur son site la nomination de Kristina Littman en tant que nouvelle responsable de la « Cyber Unit » de l’organisme de régulation.

Elle succède ainsi à Robert Cohen, qui avait déjà fait suer plus d’une équipe d’Initial Coin Offering (ICO), dont notamment celle de Kik Interactive ou encore le projet TON de Telegram.

Une expérience certaine

Avant d’être nouvellement nommée à la Cyber Unit, Kristina Littman a été la conseillère principale de Jay Clayton, le président de la SEC. Elle s’est notamment spécialisée sur les questions de réglementation concernant les cryptomonnaies.

« La pensée novatrice de Kristy et sa vaste expérience au sein de la Commission [de la SEC] ont fait d’elle une conseillère inestimable et, surtout, une défenseure infatigable des investisseurs américains (…) Elle sera une excellente dirigeante pour la Cyber Unit qui poursuit son travail dans ce domaine critique et en constante évolution [des cryptoactifs]. », Jay Clayton

Cette Cyber Unit de la SEC, fondée en 2017, a pour objectif de protéger les investisseurs contre les acteurs malhonnêtes de la cryptosphère qui tentent de surfer sur le phénomène de mode « blockchain ».

Même si le gros de la folie des ICO est derrière nous depuis un certain temps avec l’éclatement de la bulle spéculative, il n’en reste pas moins qu’il y a du pain sur la planche pour la nouvelle responsable. Les projets cryptos sont prévenus, il y a un nouveau shérif en ville !

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.