L’Europe déteste Bitcoin, mais s’accapare les NFT pour lutter contre la contrefaçon

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Les NFT épargnés ? – L’Union européenne souhaite manifestement tuer Bitcoin et les stablecoins avec sa Loi MiCA. Cependant, toutes les cryptos ne seraient pas à jeter. En effet, l’UE envisage de s’appuyer sur le caractère unique et infalsifiable des tokens non fongibles (NFT). Cela afin de faire la chasse aux contrefaçons.

Pour une fois, les crypto-actifs ne sont pas dénigrés par l’UE

Plusieurs éléments de la Loi MiCA, en cours de discussions au Parlement européen, sont très préoccupants, pour ne pas dire mortels pour la cryptosphère. Surprenamment, un des services de l’Union européenne se trouve, lui, très intéressé par les innovations et solutions technologiques apportées par certains crypto-actifs.

Il s’agit de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO). Comme le rapporte notamment Bitcoin.com, l’UE « explore » la façon dont les technologies blockchains pourraient aider à lutter contre la contrefaçon.

« [L’EUIPO] a joint ses efforts à ceux de la communauté technologique pour développer une solution blockchain pour l’authentification des produits, afin de soutenir les autorités chargées de faire appliquer la loi [anti-contrefaçons].

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Un système de NFT basé sur blockchain pour mettre à mal les falsificateurs

Les détenteurs de droits de propriété intellectuelle pourraient ainsi créer des tokens numériques uniques. Autrement dit des NFT, afin de pouvoir prouver l’authenticité de leur production.

Les NFT deviendraient un outil de protection face aux contrefaçons selon l'EUIPO.
Les NFT en passe de devenir un outil de protection face aux contrefaçons dès 2023 selon la vision de l’EUIPO.

Il ne semble cependant pas y avoir l’obligation d’une seule blockchain pour en profiter. Le choix serait laissé aux détenteurs de droits de propriété intellectuelle. Avec simplement une structure de communication commune.

« L’idée générale est guidée par le principe de neutralité technologique, permettant aux propriétaires de marques de choisir leur propre plateforme NFT, aux fabricants d’exploiter leur technologie d’identification physique existante et aux opérateurs logistiques d’utiliser le système de suivi et de traçabilité de leur choix. La solution introduira un langage commun afin (…) de pouvoir collecter et partager les données nécessaires aux opérations de lutte contre la contrefaçon. »

L’EUIPO souhaiterait mettre en place ce système de suivi de la propriété intellectuelle via NFT avant la fin de l’année 2023. Cela nécessitera toutefois, d’ici là, de regrouper tous les acteurs dans un système de registre commun.

Autre fait intéressant, l’EUIPO ne chercherait pas à la jouer en solo. En effet, le service de l’UE précise qu’il souhaite établir un protocole de communication et de connexion avec les fournisseurs existants de solutions blockchains privées de suivi et de traçabilité. On peut ainsi penser que l’Office pourrait solliciter des projets cryptos comme VeChain (VET), spécialisé dans le secteur de la traçabilité, dans la mise en place de ce suivi par NFT.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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