QuadrigaCX : le PDG disparu bientôt exhumé… pour vérifier qu’il est bien mort ?
Quand il n’y en a plus, il y en a encore – Vous vous souvenez de QuadrigaCX, la plateforme canadienne d’échange de cryptomonnaies ayant fermé suite à la mort de son CEO. Si l’affaire avait alimenté les rubriques faits divers au moment des faits en février, voilà qu’elle pourrait connaître un nouveau rebondissement : des utilisateurs ayant perdu leurs fonds lors de la fermeture demandent en effet l’exhumation du corps… pour vérifier qu’il est bien mort.
Des investisseurs prêts à tout
L’histoire était déjà digne d’un feuilleton télévisé : un CEO emportant dans sa tombe l’argent des utilisateurs de sa plateforme, une veuve aux déclarations douteuses, le tout sur fond d’activités criminelles.
Et pourtant, l’histoire est proche de subir un nouveau rebondissement sordide à cause d’une bien curieuse lettre adressée à la Gendarmerie royale du Canada. Cette dernière a été rédigée par des utilisateurs de la plateforme QuadrigaCX ayant perdu leurs fonds au moment de la fermeture. Dans cette lettre, on ne peut plus inhabituelle, les représentants des plaignants demandent l’exhumation du corps du défunt CEO, Gerald Cotton.
L’objectif : vérifier l’identité du défunt, ainsi que la cause de la mort lors d’une autopsie.
« La présente lettre a pour but de demander (…) à la Gendarmerie royale du Canada de procéder à l’exhumation et à l’autopsie (…) du corps de Gerald Cotten (…) étant donné les circonstances douteuses entourant le décès de M. Cotten (…). »
La requête ainsi émise presse les autorités d’effectuer cette exhumation avant le printemps 2020… pour des raisons assez évidentes.
Une sombre affaire
Pour rappel, QuadrigaCX, ce sont approximativement quelques des centaines de millions de dollars qui se sont retrouvés gelés, et quelques 115 000 utilisateurs touchés par la disparition soudaine dudit PDG.
Par la suite, les différentes enquêtes ont pu montrer que la plateforme d’échange semblait dans un état financier déplorable, et ce bien avant la mort de son dirigeant. En effet, celui-ci semblait – notamment – utiliser les fonds des utilisateurs pour trader à des fins personnelles.
Rien ne dit que les autorités répondent favorablement à la requête émise par les plaignants. L’avenir nous dira cependant si de nouveaux éléments permettront de faire la lumière sur cette curieuse affaire.