En plein krach du siècle, la guerre des monnaies arrive sur Kraken

Krash It – Avec le krach majeur que nous sommes en train de vivre en direct sur les marchés boursiers – et sur les cryptomonnaies (même si l’on a déjà vu pire), difficile d’avoir le moral au beau fixe. C’est à ce moment précis que la société Kraken vient nous proposer le trading de devises fiduciaires (le « Foreign exchange », abrégé Forex) sur sa plateforme d’échange. De quoi se changer les idées ?

Le Forex dans la place

Ce 11 mars, la plateforme d’échange Kraken a officiellement annoncé sur son blog le lancement de son nouveau service d’échange de devises fiat.

Lancé ce mardi 12 mars depuis 15h30 (heure française), cette nouvelle fonctionnalité permet à tous les utilisateurs de Kraken d’échanger des euros (EUR) ou des dollars américains (USD) entre eux, ainsi que contre quatre autres monnaies d’État, à savoir : la livre sterling britannique (GBP), le yen japonais (JPY), le franc suisse (CHF) et le dollar canadien (CAD). Ce qui donne les 9 paires d’échange de forex ci-dessous :

Les paires d’échange du nouveau service de forex de Kraken

Kraken déclare que d’autres paires de devises pourraient être ajoutées à l’avenir, et que la précision d’affichage des prix sera de 5 chiffres après la virgule (à part pour le yen, avec 3 chiffres après la virgule).

Se battre à vos frais

La plateforme créée par Jesse Powell précise également que les frais pour ces échanges de devises étatiques seront basés sur sa même grille tarifaire que les échanges de stablecoins. C’est-à-dire, 0,2% de la transaction si vos volumes d’échange ont une valeur inférieure à 50 000 $ sur les 30 derniers jours.

Comme souvent, les clients basés aux États-Unis auront un traitement de « défaveur », puisqu’ils ne pourront pas utiliser ce nouveau service lié au Forex.

Voilà donc un mouvement réfléchi de la part de Kraken, vers un marché classique aux variations de prix habituellement plus calmes que celles de la cryptosphère – enfin… en temps normal. Cela nous changera des chutes vertigineuses à deux chiffres que nous subissons actuellement sur les autres marchés.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.