Le géant japonais GMO lance sa plateforme de cryptotrading

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Le grand groupe technologique GMO enchaîne les annonces sur ses avancées dans le monde des cryptomonnaies : après avoir lancé ses appareils de minage B2 en juin et B3 en juillet, GMO avait annoncé la création d’une néo-banque Internet en association avec Aozora Bank. Désormais, on apprend que le groupe japonais va lancer sa propre plateforme de trading de cryptomonnaies.

En fait, pour être précis, GMO exploite déjà deux plateformes de trading, une pour le trading sur marge et une autre pour le service de courtage (broker).

Mais le géant japonais de l’Internet a déclaré que cette nouvelle plateforme (la troisième du groupe) sera en trading direct, et qu’elle vise à augmenter les échanges et faciliter les besoins des investisseurs pour leurs choix d’investissement.

C’est par l’intermédiaire de sa filière GMO Coin que l’annonce du lancement a été faite le 5 septembre, dont un extrait a été repris par Bitcoin.com :

« Sur l’exchange, tous les ordres sont affichés sous forme de tableau d’informations. Comme vous pouvez voir toutes les quantités [d’ordres] (…) vous pouvez trader en voyant la demande d’achat et de vente des investisseurs autres que vous-même ».

Les deux plates-formes existantes de la société japonaise prennent déjà en charge Bitcoin (BTC), ainsi que Bitcoin Cash (BCH), Ethereum (ETH), Litecoin (LTC) et le XRP de Ripple. Mais cette dernière plateforme de trading n’acceptera initialement que des transactions BTC.

Le groupe GMO a également précisé qu’avec sa nouvelle plateforme de trading, les investisseurs « peuvent acheter et vendre jusqu’à 2 BTC par commande, et jusqu’à 1 000 BTC par jour ».

Les frais « maker » (à cours limité) sont à 0%, les frais « taker » (au cours du marché) à 0,01%, et il n’y a pas de frais de retrait (withdrawal fee). Un effet de levier jusqu’à 10 fois est disponible lors des prises de positions.

Étant donné l’importance du groupe GMO au Japon, en tant que géant local de l’Internet, il est fort à parier que ces progrès continus de la société contribueront a encore plus de démocratisation des cryptomonnaies dans le pays, qui est déjà parmi ceux les plus à la pointe en matière de cryptos.

Sources : News.bitcoin.com ; Cryptovest || Image from Shutterstock

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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