Cryptomonnaies en Asie : Crypto. com réglementé à Singapour

La course aux licences crypto est lancée – Après plusieurs années d’anarchie règlementaire durant lesquelles les exchanges pouvaient proposer tout – et parfois n’importe quoi – aux clients, l’heure est à la régulation. Les autorités financières nationales ont pris le taureau par les cornes et semblent bien décidées à encadrer le secteur des cryptos à grand renfort de licences pas si faciles à obtenir. Loin derrière Binance et Coinbase, les leaders du marché, Crypto.com continue de les collectionner et étend son empire sous tous les fuseaux horaires. Aujourd’hui c’est à Singapour qu’ils posent leurs valises, sous le regard de l’Autorité Monétaire locale, presque un an après un accord de principe. Quand on vous dit que ce n’est pas simple !

Crypto.com obtient une licence crypto dans la cité-État asiatique

L’Autorité Monétaire de Singapour (MAS) est chargée par la banque centrale nationale de superviser la conformité règlementaire de tout ce qui concerne la monnaie, les banques, les assurances, les valeurs mobilières et l’ensemble du secteur financier, y compris l’émission de devise. Dans ce cadre-là, elle délivre un précieux sésame, indispensable pour opérer dans la cité-État : la licence d’établissement majeur de paiement (MPI). En complément, il est nécessaire pour les exchanges cryptos d’obtenir également l’autorisation concernant les jetons de paiement numérique (DPT).

Pour Crypto.com, c’est chose faite depuis le 1er juin. Par la voie d’un article de blog, Kris Marszalek, le PDG de la plateforme, s’est félicité de la nouvelle :

« L’Autorité monétaire de Singapour est reconnue mondialement comme un régulateur qui garantit l’innovation responsable du secteur des actifs numériques. Nous sommes fiers de recevoir la licence d’un régulateur qui accorde la priorité à la protection, à la sûreté et à la sécurité des consommateurs. Nous sommes impatients de continuer à collaborer avec la MAS et d’être à la pointe de la crypto sur le marché domestique de Singapour. »

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L’exchange multiplie les démarches légales aux quatre coins du monde

Chin Tah Ang, directeur général de Crypto.com à Singapour, s’est lui aussi réjoui de l’obtention de cette licence :

« Singapour continue d’être une plaque tournante pour l’innovation blockchain et Fintech. La licence Major Payment Institution (MPI) souligne notre engagement continu à construire avec la communauté Web3 à Singapour. »

Mais l’Asie du Sud est loin d’être la seule destination qui intéresse les équipes de Crypto.com ! Dans les derniers mois, la plateforme a ainsi obtenu de multiples licences aux quatre coins du monde. Et même si les noms des « licences » sont différents, il s’agit toujours d’une autorisation officielle d’exercer délivrée par l’autorité monétaire du pays en question. Voyez plutôt la liste non exhaustive des pays récemment conquis par l’exchange à tête de lion.

Commençons tout d’abord par l’Europe avec la France, l’Italie, la Grèce, Chypre et le Royaume-Uni. On trouve ensuite de l’autre côté du globe l’Australie, la Corée du Sud, mais aussi les États-Unis, le Canada et les îles Caïmans ou encore Dubaï. Pas mal pour une plateforme fondée en 2016 qui revendique aujourd’hui plus de 80 millions d’utilisateurs.

L’enregistrement officiel auprès d’une autorité monétaire compétente n’est plus optionnel pour les plateformes crypto qui souhaitent proposer des services financiers aux consommateurs. Effet collatéral de la catastrophe FTX ? Signe des temps ? Dans tous les cas, les exchanges doivent désormais montrer patte blanche. Et l’Union Européenne fait figure d’exemple avec son règlement Markets in Crypto-Asset (MiCA).

Le temps de la régulation est venu, et avec lui celui de l’incertitude. N’attendez plus pour préparer l’avenir. Inscrivez-vous vite sur la plateforme Binance, et économisez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).