La Réserve Fédérale (Fed) ouvre un boulevard à Bitcoin et aux cryptos

Collectionnez les articles du JDC en NFT

Collecter cet article

Réglementation plutôt qu’interdiction – On le sait, la Chine n’a récemment pas hésité à passer (finalement) des paroles de menaces aux actes autoritaires. Si les cryptomonnaies et leurs entreprises sont bannies du sol chinois, ce ne sera manifestement pas le cas ailleurs dans le monde. C’est en tout cas ce que vient d’affirmer le président de la Réserve fédérale (Fed) des États-Unis.

Bitcoin et les cryptomonnaies saines et sauves aux USA ?

Le secteur des crypto-actifs n’est pas à la fête en Chine, depuis que le pays a interdit toutes formes de services liés aux cryptos pour ses ressortissants. Entre des crypto-bourses, comme Huobi, en mauvaise posture ou les mining pools d’Ethereum Sparkpool et Bepool obligées de fermer leurs portes, l’ambiance est morose.

Or, comme le rapporte notamment Decrypt, dans cette ambiance plutôt morose, Jerome Powell, le président de la Fed, semble vouloir apaiser en partie les inquiétudes du secteur crypto. S’exprimant devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants, le dirigeant de la Banque centrale US a ainsi clairement précisé que la Fed n’avait « aucune intention de les interdire » et de suivre l’exemple de la Chine.

Toutefois, pas d’interdiction pour Bitcoin et les cryptomonnaies ne signifie pas pour autant que ces actifs seront exempts d’un cadre réglementaire strict.

>> Exposez vous au Bitcoin sur Binance, 10% de réduction des frais avec ce lien (lien commercial) <<

Les stablecoins dans le viseur de la Fed

Après le premier soulagement, qui semble être un minimum pour un pays se disant démocratique (contrairement à la Chine et son parti unique), vient toutefois la lourde charge des chaînes réglementaires :

« (…) les stablecoins sont comme les fonds du marché monétaire. Ils sont comme les dépôts bancaires, mais ils sont dans une certaine mesure en dehors du périmètre réglementaire. Et il est approprié qu’ils soient réglementés. Même activité, même réglementation. »

Si les stablecoins sont affublés des mêmes contraintes que le système bancaire vieillissant et dépassé, on les voit mal rester dynamiques et innovants, ce qui revient au final à une sorte de mise à mort aussi peu réjouissante que la franche interdiction.

Tout l’enjeu sera donc de réussir à la fois à mieux assurer la sécurité des possesseurs de stablecoins (avec des réserves adossées à 100 % à des actifs liquides), sans pour autant limiter les principales qualités des stablecoins, notamment le faible coût des échanges et leur très grande rapidité (surtout en comparaison des banques traditionnelles).

Il faut dire que la Réserve fédérale – tout comme la Banque populaire de Chine – travaille sur sa propre monnaie numérique de banque centrale (MNBC). On comprendrait donc très bien que ces banquiers centraux veuillent brider autant possible la concurrence des stablecoins privés, carrément décentralisés et hors d’atteinte de leurs politiques monétaires.

En France, au moins les choses sont claires ! Enregistrement auprès de l’AMF, statut de PSAN, la plateforme de CZ est dans les clous. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos, et économisez 10% sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

Recevez un condensé d'information chaque jour