Mieux que Revolut ? La néobanque Starling augmente son chiffre d’affaires de 93 %
Une banque en croissance ! – Les néobanques ont la cote depuis quelques années et séduisent de plus en plus de consommateurs. Elles proposent souvent des services bancaires à moindre coût et font ainsi une sérieuse concurrence aux banques traditionnelles de notre enfance. Mais, si on en parle régulièrement dans nos colonnes, c’est aussi qu’elles ont un rapport particulier aux cryptomonnaies et qu’elles semblent plus enclines à les tolérer. Il en reste pas moins qu’elles ont des problèmes de rentabilité et de business model. C’est pour ça que l’annonce de Starling Bank est une petite révolution dans le secteur : oui, une néobanque peut faire des bénéfices. Direction Londres pour faire le point.
Une banque pas tout à fait comme les autres
Dans ce petit monde, quatre sociétés dominent le marché européen : N26, Revolut, Monzo et Starling Bank. Et les trois dernières citées sont britanniques alors que N26 est allemande. C’est dire si nos amis d’outre-manche sont leaders dans le domaine. Aujourd’hui, c’est Starling Bank qui nous intéresse, et ceci à plus d’un titre. La banque a tout d’abord été fondée par une femme – Anne Boden – ce qui n’est pas si courant. Elle a lancée sa banque en 2014 et se démarque en revendiquant pas moins de 40% d’effectifs féminin.
La banque a aussi des objectifs poussés en matière d’environnement et d’éthique bancaire, ce qui plaît aux jeunes générations et à public urbain sensibilisé à ces problématiques. Après trois ans de négociation pour obtenir les licences nécessaires pour exercer au Royaume-Uni, Starling Bank est maintenant en plein essor et communique régulièrement sur ses réussites. Et dernièrement, elle a surpris le petit milieu bancaire en affichant fièrement des bénéfices pour l’année dernière.
Des bénéfices record dans le secteur des néobanques
Les exercices comptables se clôturent au 31 mars de chaque année, et pour 2021-22 ce sera 32,1 millions de livres sterling de bénéfices avant impôts. Pour la même période l’année précédente, c’était 31,5 millions de livres sterling de pertes, soit près de 93% de hausse sur une année. Pourquoi est-ce une nouvelle importante ? Outre la performance, ce qui est notable ici, c’est que Starling est la première neobanque de l’histoire à être simplement rentable.
Anne Boden explique son succès par un soutien sans failles aux PME du royaume qui utilisent beaucoup ses services. De plus, les levées de fonds régulières apportent également de la liquidité. Starling est plébiscitée par des gros investisseurs du domaine. Elle peut compter notamment sur les deniers de Fidelity Management, Qatar Investment Authority, Goldman Sachs ou encore ceux du milliardaire Harald McPike. La banque se défend d’avoir profité d’un programme de financement lancé par le gouvernement pendant la pandémie. Enfin, elle refuse les critiques d’une partie de la classe politique.
La CEO annonce même la couleur pour les années à venir : « nous n’avons pas caché nos ambitions de fusions-acquisitions et nous nous attendons à ce que des acquisitions ciblées jouent un rôle clé dans l’année à venir ». L’ambition et la conquête de nouveaux marchés sont inhérents au système bancaire actuel. Ce dernier voit son pré carré menacé par les géants de la cryptomonnaie. Entre les néobanques et les crypto-bourses, une forme de guerre commerciale est lancée pour attirer les consommateurs du monde entier. Quant aux banques de détail traditionnelle, il va vite falloir trouver des solutions pour survivre au monde qui se prépare.
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