Guerre des codes sur la DeFi : le PDG de Matter Labs dément les accusations de Polygon
Une vive polémique a éclaté hier soir lorsque Polygon a pris la parole sur Twitter pour accuser le protocole zkSync d’avoir copié son code et donc son « innovation » dans sa dernière mise à jour Boojum. Des accusations qui ont été immédiatement réfutées par Alex Gluchowski, co-fondateur de Matter Labs, la société à l’origine de zkSync. Ce dernier a déclaré que Polygon était « complètement à côté de la vérité ».
Polygon accuse Matter Labs
Au cœur du litige se trouve la récente version de Matter Labs, Boojum, qui utilise un code issu de Plonky2, une technologie appartenant à Polygon. Notons que Plonky2 est open source, ce qui signifie qu’il est accessible à tous.
Cependant, dans un article de blog intitulé « Protéger l’Éthique Open Source », Polygon justifie ses allégations en affirmant que :
« Copier-coller le code source sans attribution et faire des déclarations trompeuses sur le travail original est contraire à l’éthique open source et nuit à l’écosystème. »
La réponse d’Alex Gluchowski ne se fait pas attendre
Il n’en a pas fallu plus pour que cette crypto querelle crée des remous et soulève d’importantes questions sur la propriété des technologies open source.
Tandis que l’équipe de zkSync insiste sur l’aspect innovant de son code (5% du code est concerné par la copie), Polygon met en avant l‘importance de la communication, déplorant « l’absence de droits d’auteur et d’attribution claire aux auteurs originaux ».
Un différend qui met en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets open source dans l’écosystème, mais qui n’entache pas pour autant le développement croissant du layer 2 ZkSync Era.
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