Russie et Loi MiCA : l’Europe tente de mettre Bitcoin en cage et de domestiquer la crypto
L’occasion fait le larron – En cas de crise majeure, aussi bien l’Ukraine que la Russie ont pu toutes deux prendre mesure de l’incroyable résistance à la censure qu’offrent Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies. L’Union européenne veut sévir face à cette trop grande liberté donnée par la décentralisation des systèmes basés sur la technologie des registres distribués (DLT). La menace de la « Loi MiCA » sur les cryptos se précise.
La crise russo-ukrainienne, un « bon » prétexte pour entraver les cryptos
Depuis, que la Russie a débuté son « opération militaire spéciale » en Ukraine le 24 février 2022, les sanctions économiques se déchaînent contre le pays de Vladimir Poutine. Les pays membres de l’OTAN et de l’Union européenne veulent asphyxier l’économie russe par tous les moyens.
Problème, Bitcoin et les cryptos ne peuvent pas être coupés d’un instant à l’autre aussi aisément que le système centralisé de virement SWIFT. Il faut donc mettre en place des restrictions – pardon, « des réglementations » – telles sur les crypto-actifs qu’ils en deviennent aussi contrôlables que les actifs classiques.
C’est dans ce contexte favorable d’appel à la guerre économique totale contre la Russie que Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), pousse plus que jamais avec force la Loi MiCA (markets in crypto-assets).
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Loi MiCA, ou comment achever la philosophie Cypherpunk
Bitcoin a été inventé par Satoshi Nakamoto en 2008, après la crise économique des subprimes, dans la droite ligne de l’esprit Cypherpunk pour les échanges numériques. C’est-à-dire une volonté de liberté, de respect de la vie privée, de résistance à la censure, et surtout, d’indépendance vis-à-vis du système bancaire (et l’absence de toute forme d’intermédiaires).
Dans sa déclaration du 25 février rapporté par Cointelegraph, Christine Lagarde présente les transactions en cryptomonnaies comme un « moyen criminel » de contourner des sanctions imposées par l’OTAN et ses alliés :
« Chaque fois qu’il y a une interdiction ou un mécanisme en place pour boycotter ou interdire, il y a toujours des moyens criminels qui vont essayer de contourner l’interdiction ou le bannissement (…) Il est donc d’une importance cruciale que [la Loi] MiCA soit poussée aussi rapidement que possible, afin que nous ayons un cadre réglementaire dans lequel les crypto-actifs peuvent effectivement être capturés. »
Christine Lagarde
Capturer les cryptos,… « Capturées », le mot choisi à son importance. Voilà donc le but révélé des réglementations à venir sur les cryptomonnaies : donner le contrôle total de ces dernières aux politiciens et banquiers centraux.
Certains optimistes pourraient croire que cela ne s’appliquera qu’à des pays en guerre (et dans le « mauvais » camp) ou à des criminels. Mais il n’y a qu’à voir le récent cas des avoirs gelés et transactions cryptos sur liste noire des manifestants du Freedom Convoy au Canada, pour comprendre que cela se fera selon le bon désir des dirigeants en place. Bitcoin bientôt mis en cage sur simple injonction de la BCE ?
Le temps de la régulation est venu, et avec lui celui de l’incertitude. N’attendez plus pour préparer l’avenir. Inscrivez-vous vite sur la plateforme Binance, et économisez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).