Freedom Convoy : Bitcoin, le caillou dans la chaussure du gouvernement canadien

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Érable, surveillance et répression – Impossible d’avoir raté dans l’actualité les protestations au Canada contre les restrictions de liberté liées au Covid. Le « Freedom Convoy » (convoi de la Liberté) et ses camions poids lourds bloquent la capitale canadienne, Ottawa, depuis plusieurs semaines . Pour tenter de casser ce mouvement protestataire, le Premier ministre Justin Trudeau veut non seulement geler les comptes bancaires des manifestants, mais aussi réprimer l’usage jugé « non conforme » des cryptomonnaies.

Une Loi d’urgence pour casser le Freedom Convoy

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s’était fait discret durant les premiers jours de protestation du Convoi de la Liberté, qui a débuté le 29 janvier 2022. La présence continue des poids lourds devant le Parlement canadien, depuis près de 3 semaines, semble désormais lui faire prendre des décisions qu’on peut qualifier d’autoritaires.

Comme le rapporte notamment CNN, le dirigeant a invoqué le Emergency Act, sorte de loi martiale qui permet le recours à l’armée contre les manifestants. Cette loi d’urgence permet également toute une panoplie de mesures de rétorsions, notamment économiques.

Le gouvernement canadien semble en effet vouloir attaquer là où ça fait mal. C’est à dire : au porte-monnaie. Les banques peuvent désormais geler instantanément les comptes bancaires sans passer par la case judiciaire. Les banquiers pourront se passer de l’avis préalable d’un juge.

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Bitcoin et les cryptos perçus comme un grain de sable dans la machine

Geler les comptes bancaires d’opposants politiques est possible et de telles pratiques plaident pour l’aspect incensurable de Bitcoin. De quoi confirmer dans leurs convictions tous les amateurs de crypto qui croient en l’idéal Cypherpunk insufflé par Satoshi Nakamoto et sa création.

Et justement, les cryptomonnaies ont été parfaitement repérées comme pouvant constituer une entrave aux répressions gouvernementales. Ainsi, la loi d’urgence va permettre une surveillance encore accrue des sources de financement participatif d’une part (crowdfunding), mais aussi des transactions de crypto actifs.

Les règles de lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme vont désormais évoluer. Malgré de nombreuses études relativisant ces théories, Bitcoin est encore associé à des opérations et mouvements douteux dans les médias généralistes.

Si on connaissait la liste des pays qui ont banni ou restreint Bitcoin et les cryptos à travers le monde, on ne s’attendait pas forcément à voir y figurer un pays comme le Canada. Les dirigeants canadiens ne se contentent pourtant pas de faire la sourde oreille aux revendications. Ils instaurent même le droit de vie et de mort économique sur leurs opposants, afin de les faire plier. Un beau test en perspective pour la résistance à la censure de Bitcoin ?

En France, au moins les choses sont claires ! Enregistrement auprès de l’AMF, statut de PSAN, la plateforme de CZ est dans les clous. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos, et économisez 10% sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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