Survivre à la crise : Bitcoin fera même bien mieux, selon ce membre du Congrès
Make bitcoin great again ! – Les États-Unis ne sont pas la première puissance technologique mondiale par hasard. Tom Emmer, membre du Congrès américain, l’a encore prouvé lors d’un podcast animé par Anthony Pompliano, en affichant une connaissance approfondie de Bitcoin.
Notre avis sur Bitcoin (BTC) »
Un environnement macro-économique « délétère »
Cet enfant du Minnesota correspond à l’image du parfait self-made-man américain. Sceptique quant à la capacité d’intervention de l’État dans l’économie d’un pays, il évoque, pendant près d’une heure, les conséquences de la crise sanitaire et les changements systémiques que va induire le recours au travail à distance.
Pour lui, l’importance d’une monnaie numérique qui faciliterait les échanges de valeurs est cruciale. Farouche défenseur de l’étalon-or, il critique ouvertement les monnaies fiat qui ont entraîné « la naissance d’un système basé sur la dette, plutôt que sur la création de richesse ». L’irresponsabilité du gouvernement et une émission de dettes sans précédent auront de lourdes conséquences pour les générations à venir, selon ce membre du congrès.
Si, durant le courant 2009, la crise des subprimes a occasionné une avalanche de faillites bancaires, c’est aujourd’hui, selon lui, les chaines d’approvisionnement et les systèmes de retraite qui sont devenus vulnérables.
Bitcoin est ici pour rester
Ayant lu avec attention le livre « The age of cryptocurrency » en 2016, il a fortement été inspiré par cet ouvrage, et prône une décentralisation plus importante de la finance.
En effet, selon ses mots, la centralisation est un problème récurrent, qui a concentré le pouvoir aux mains de décideurs, pouvant contrôler et décider de l’allocation des richesses. Il revient d’ailleurs sur l’épisode du piratage de Twitter, qu’il considère comme un exemple parfait de la limite des systèmes centralisés.
Après avoir affirmé que Bitcoin était « ici pour rester » et que les « talents qui contribuent à son évolution trouveront toujours une parade aux contrôles étatiques », il affirme qu’il serait plus intelligent d’embrasser cette nouvelle technologie plutôt que de la combattre.
Enfin, il revient sur l’un des événements de l’année, la décision de l’OCC, qui autorise les banques commerciales à détenir des cryptomonnaies et servir de potentiels investisseurs, considérant cette décision comme historique.
Les avocats de Bitcoin au sein des instances politiques et financières américaines font de la résistance. De plus en plus éduqués, la flexibilité de Bitcoin et son nombre limité de jetons semblent avoir une résonance toute particulière à leurs oreilles. Les prochaines années risquent d’offrir un combat sans merci entre défenseurs de la centralisation et avocats d’une nouvelle norme de gouvernance monétaire.