Le grand patron des bourses américaines à deux doigts d’admettre que Bitcoin est une monnaie
Quand la SEC devient crypto-friendly – Jay Clayton, président de la Securities and Exchange Commission (SEC), ne cesse de surprendre positivement la cryptosphère. Après avoir révélé qu’il pensait que les actions boursières pourraient toutes finir par être tokenisées, le voilà désormais qui complimente Bitcoin (BTC) !
Le président de la SEC reconnait Bitcoin comme une réserve de valeur
Jay Clayton est le président de la Securities and Exchange Commission depuis mai 2017. Lors d’une interview donnée a la chaîne CNBC, le dirigeant de la SEC s’est exprimé sur le sujet de Bitcoin.
Il a tout d’abord signalé que ses services ne considèrent pas les bitcoins comme des valeurs mobilières (securities). Au lieu de cela, Jay Clayton considère que Bitcoin est « un système de paiement et une réserve de valeur ».
En somme, Bitcoin a les mêmes caractéristiques d’une monnaie telle que l’or, qui a été un système de paiement et une réserve de valeur d’échelle universelle pendant plus de 2 000 ans. Mais ne comptez quand même pas sur l’intéressé pour le dire en ces termes, pauvres fous !
L’on savait déjà que de plus en plus d’entreprises (comme MicroStrategy) et de milliardaires considèrent Bitcoin comme une valeur refuge face à l’inflation des monnaies fiduciaires (dollar US en tête). Mais de là à l’entendre de la voix du président (bientôt sortant) de la SEC !
Bitcoin se renforce grâce à la faiblesse des monnaies fiats
Jay Clayton ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a même expliqué que, de son point de vue, si Bitcoin se renforçait de jour en jour, ce serait dû à l’inadaptation des systèmes de paiements classiques :
« (…) Nos mécanismes de paiement actuels sont inefficaces, et ce sont ces inefficiences qui sont à l’origine de la montée en puissance de Bitcoin ».
Le président de la SEC a tout de même fini par reprendre son rôle de régulateur avant la fin de l’interview (un peu de plus et on l’aurait pris pour un crypto-enthousiaste !).
Il a ainsi explique que si Bitcoin et la cryptosphère continuent à croître à un tel rythme, la question d’un cadrage réglementaire beaucoup exhaustif devrait rapidement se poser :
« Je pense que nous allons voir ce secteur mûrir, et que nous allons devoir mettre en place plus de réglementations dans ce domaine des paiements [par crypto-actifs] ».
Jay Clayton semble être devenu beaucoup moins hostile aux cryptos qu’à l’époque (pas si lointaine) où la SEC a systématiquement refusé de valider un ETF Bitcoin. Espérons qu’on ne regrettera pas son départ, prévu pour cette fin d’année 2020, et que son futur remplaçant gardera une vision similaire.