GMO abandonne la fabrication d’ASIC : pertes de 320 millions de dollars
Bien qu’en juin dernier, le géant japonais de l’Internet avait annoncé en grande pompe la sortie de son mineur B2, équipé de puces ASIC de 7 nm, il semblerait que les affaires aient fortement souffert de la chute des cours de cryptomonnaies.
Dans un communiqué sorti le jour de Noël, le groupe GMO présente son bilan consolidé pour ses activités relatives au minage de cryptos, et il n’est pas beau à voir : la perte totale serait de 35,5 milliards de yens japonais, soit près de 285 millions d’euros.
La décision tombe en conclusion de ce bilan catastrophique : la société « ne développera, ne fabriquera et ne vendra plus de machines de minage ».
« Après avoir pris en compte les changements de l’environnement commercial actuel, la société s’attend à ce qu’il soit difficile de recouvrer les valeurs comptables des actifs commerciaux liés au minage en interne et a donc décidé de comptabiliser une perte exceptionnelle », extrait du communiqué GMO
À peine six mois après le lancement du premier modèle, et malgré la sortie d’autres modèles depuis, GMO va arrêter la production de ses ASIC, mais continuera toutefois d’exploiter ses fermes de minages existantes :
« (…) nous poursuivrons les activités minières si nous pouvons nous assurer que les revenus dépassent les coûts d’électricité ».
Et heureusement, pour ses autres projets liés aux cryptos et aux blockchains, rien n’est remis en cause, notamment concernant la plateforme de cryptotrading et son stablecoin adossé au yen. GMO y voit « un potentiel de croissance élevé, et continuera de les considérer comme des secteurs en croissance ».