La « crypto-queen » liquidée par la mafia ? La patronne du Ponzi OneCoin serait décédée
Le mystère s’épaissit – Avec 3,5 milliards d’euros détournés et plus de 3 millions de victimes dans le monde, OneCoin est indéniablement une des plus grosses arnaques que la cryptosphère ait rencontrées. Les rumeurs sur l’introuvable fondatrice de ce scam gigantesque, Ruja Ignatova, nous en auront fait voir de toutes les couleurs. Mais il se pourrait en fait qu’elle ait été tuée dès 2018… Explications.
La fugitive la plus recherchée d’Europe est entourée de mythes
Dès l’écroulement de la pyramide de Ponzi qu’était OneCoin en 2017, sa fondatrice Ruja Ignatova – surnommée la crypto-queen – a disparu des radars sans laisser aucune trace. Depuis, les rumeurs les plus folles ont couru sur cette fugitive, recherchée aussi bien par Europol que par le FBI.
Certaines des légendes l’entourant auraient par exemple voulu que Ruja Ignatova ait changé de sexe pour ne pas être retrouvé(e). Une autre, qu’elle aurait tenté de récupérer une fastueuse villa en Angleterre. Mais peut-être, qu’en fait, son histoire se serait terminée « abruptement » dès novembre 2018, selon des publications de médias bulgares.
« L’année dernière, un ancien chef de police a été assassiné à Sofia. Des documents trouvés à son domicile indiquent que la fondatrice fugitive de OneCoin, Ruja Ignatova, a été assassinée sur un yacht en Grèce en novembre 2018. Son corps a été démembré et jeté dans la mer Ionienne. »
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Un baron de la drogue derrière l’assassinat de la crypto-queen de OneCoin ?
Ruja Ignatova avait été effectivement repérée pour la dernière fois en Grèce, peu de temps après avoir fui Sofia, capitale de la Bulgarie et siège du scam OneCoin. Et si les faits sordides énoncés ci-dessus devaient se révéler vrais, on peut aisément comprendre qu’on n’ait plus eu aucune trace d’elle depuis.
La crypto-queen aurait été tuée sur ordre de Christophoros Amanatidis – surnommé Taki -, un ancien baron de la drogue tristement célèbre en Bulgarie. Au moment d’écrire ces lignes, aucune confirmation ou même information officielle n’est venue corroborer ce possible meurtre. Ni de la part des autorités bulgares, ni par celles de Grèce.
Le mystère entourant la crypto-queen de OneCoin reste donc entier pour l’heure. Vu le nombre d’ennemis qu’elle s’est fait, il ne serait pas étonnant qu’un tel sort lui ait été réservé. Surtout que des promoteurs de bien plus petit rang de ce Ponzi sauce crypto avaient déjà été retrouvés morts en 2020, là aussi dans de bien étranges circonstances.
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