Craig Wright : des « bonnes » excuses mais toujours pas de preuves
Dans l’affaire Kleiman, l’accusé Craig Wright a été sommé par le juge de produire des détails sur ses possessions en bitcoins, et ce avant le 17 juin 2019. Cela ne nous étonne presque plus, mais l’auto-proclamé Satoshi Nakamoto a encore trouvé de nouvelles excuses pour expliquer pourquoi il ne pouvait apporter de preuves tangibles.
La famille de Dave Kleiman – un spécialiste en cybersécurité et cryptographie, décédé en 2013 – réclame un montant allant de 550 000 à 1 100 000 de bitcoins à Craig S. Wright, dans un procès débuté en février 2018.
Vel Freedman, l’avocat des Kleiman, a signalé dans un tweet que Wright n’avait pas répondu à l’ordonnance du juge dans cette affaire : il n’a pas voulu/pu donner la liste des bitcoins qu’il possédait au 31 décembre 2013.
Craig Wright hasn’t complied with the court’s order to list his bitcoin as of 12/31/13. He remains under an order to show cause why J. Reinhart shouldn’t issue sanctions under R.37 & order him to appear before J. Bloom to explain why he shouldn’t be held in contempt. @KyleWRoche
— Vel Freedman (@VelvelFreedman) June 21, 2019
Et pour cause : un document vient juste de faire surface publiquement. Émis par la défense de Craig Wright en date du 8 mai dernier, il donne une justification à cette absence de réponse au juge.
« L’accès au fichier chiffré qui contient les adresses publiques (…) liées aux bitcoins que j’ai miné nécessite que, moi-même et une combinaison d’autres membres du Tulip Trust, le débloquions selon le procédé de Shamir » déclaration de Craig Wright
Ce partage de clé secrète de Shamir – qui oblige plusieurs fragments/personnes à être réunis – semblait donc une raison suffisante pour Craig Wright.
Cette excuse n’aura pas suffi : l’accusé devra se présenter devant la Cour de Floride avant le 28 juin, afin de déterminer si des sanctions supplémentaires seront applicables, en plus de celles d’outrage à la Cour suite à cette non-réponse à l’ordonnance.