Cambridge lance un site dédié à l’analyse de la consommation énergétique de Bitcoin (BTC)

Combien de fois le Bitcoin a-t-il été accusé de consommer trop d’énergie électrique ? L’éminente université anglaise de Cambridge vient d’apporter une première réponse à ce sujet, en présentant une estimation poussée de la consommation énergétique du BTC.

Bitconseil Bitcoin guide

Enfin une idée précise de la consommation du BTC

Ce 2 juillet, l’université de Cambridge a annoncé le lancement d’un site internet pour son nouvel indice « CBECI », ou Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index.

Cet indice se veut le plus objectif et le plus proche de la réalité sur la consommation électrique nécessaire au fonctionnement du réseau de Bitcoin.

Comme on peut le voir ci-dessous, il est composé d’une estimation basse (lower bound) et d’une estimation haute (upper bound), à partir desquels est fait une estimation probable de la consommation électrique annuelle du BTC.

CBECI Cambridge
Estimation de la consommation annuelle du réseau Bitcoin – Source : cbeci.org

Cette consommation, estimée à 53 terawatts au moment de la capture d’écran, permet d’avoir un instantané concret de l’énergie dépensée, et de mieux comparer l’importance réelle de cette dépense.

Au jeu des comparaisons, Bitcoin n’a pas à rougir

Ainsi, une section « comparaisons » permet de beaucoup relativiser l’affirmation prétendant que Bitcoin est un « vilain monstre énergivore ».

Bitcoin nécessite 0,21% de l’électricité totale produite sur Terre, pour la validation mondiale de ses transactions, ce qui représente 0,24% de l’énergie réellement consommée, puisque près de 4200 TWh d’électricité sont produits à perte dans le monde.

Voici une autre comparaison « amusante » : les seuls appareils électriques mis en veille par les Américains (États-Unis) consomment en 1 an autant d’électricité que 4 ans de fonctionnement de Bitcoin.

Et quand, en plus, on découvre que l’énergie hydroélectrique, à elle seule, permettrait de fournir 79 fois l’électricité nécessaire au maintien du réseau BTC : le soi-disant « argument énergivore » prend un sacré coup.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.