Le FMI enrage contre la Loi Bitcoin du Salvador

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FMI, mauvais perdant ? – Dès la première seconde où le président salvadorien Nayib Bukele a annoncé son souhait de faire de Bitcoin (BTC) une monnaie à cours légal dans son pays, le Fonds Monétaire International (FMI) a tout fait pour l’en empêcher, puis pour l’en décourager. Plus d’un an et demi après l’entrée en vigueur de la Ley Bitcoin, instaurant les échanges en BTC dans tout le Salvador, l’organisme supranational continue de critiquer le choix souverain de la petite nation centraméricaine.

Le FMI l’a mauvaise contre le Salvador

L’adoption de Bitcoin par le Salvador, le 7 septembre 2021, semble avoir vraiment mis le Fonds Monétaire International dans une colère noire. Bien avant l’instauration du BTC comme monnaie nationale, le FMI a tenté d’influencer le président Nayib Bukele. Notamment en le menaçant de retirer une offre de prêt d’un milliard de dollars.

Et, le Fonds monétaire a effectivement annulé cette offre. Mais, rien à y faire, le Salvador préfère se préparer à émettre les premières obligations d’État au monde à être basées sur Bitcoin, les « Volcano tokens », plutôt que d’accepter le chantage du FMI. Mais, l’organisme supranational continue de s’acharner régulièrement sur le modeste pays d’Amérique centrale.

Encore ce 10 février, via un communiqué, le Fonds Monétaire International n’a pu s’empêcher de dénigrer fortement le choix des Salvadoriens d’avoir Bitcoin comme monnaie :

« Les risques liés à Bitcoin doivent être abordés. (…) Bien que les risques ne se soient pas matérialisés, (…) son utilisation pourrait se développer compte tenu de son statut de monnaie à cours légal et des nouvelles réformes législatives visant à encourager l’utilisation des cryptomonnaies. (…) Les autorités devraient renoncer à leurs plans visant à accroître l’exposition de l’État à Bitcoin, notamment par l’émission d’obligations sous forme de tokens. (…) »

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Un risque Bitcoin « toujours pas matérialisé » un an et demi après l’adoption

Contrairement aux prévisions des catastrophistes, le choix de Bitcoin comme monnaie n’a « pas matérialisé » de risques pour le Salvador, comme doit le concéder (certainement avec grande peine) le FMI.

Le président Nayib Bukele semble s’être beaucoup amusé de la lecture de cette phrase précise du Fonds monétaire, puisqu’il a relayé un dessin de l’artiste Lina Seiche sur le sujet. On y voit un personnage représentant le FMI prévenir les Salvadoriens en 2021 (année d’adoption du BTC) que choisir le roi des cryptos comme monnaie nationale est « trop risqué ».

En 2023, aujourd’hui donc, l’homme de la finance internationale explique que « le risque ne s’est juste pas encore matérialisé ». Et enfin, en 2040, alors que la futuriste Bitcoin City est construite, que le dollar américain n’est plus accepté, et que la petite nation semble s’être fortement développée grâce à son choix pour la crypto : l’agent du FMI promet que le risque va se matérialiser « d’un moment à l’autre ».

Le FMI attend toujours que les risques liés à Bitcoin se matérialise au Salvador.
Moquons-nous gentiment du FMI. – Compte Twitter @LinaSeiche

Quelle vision du futur vous semble la plus réaliste (ou souhaitable) pour le Salvador ? Celle pessimiste du FMI, promettant la ruine au pays, ou celle du petit dessin imaginé par les enthousiastes de Bitcoin ? Chacun se fera sa propre opinion, mais une chose semble sûre : le Fonds Monétaire International continuera de dénigrer Bitcoin, pour préparer l’arrivée des inquiétantes monnaies numériques de banques centrales (MNBC).

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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