Bitcoin est une révolution politique pour cet ex-dirigeant de Coinbase
¡ Viva la Revolución ! – Dans une sorte de tribune publiée ce weekend sur les réseaux sociaux, un ancien dirigeant de Coinbase dresse un portrait très politique de la première cryptomonnaie du marché. On était habitué aux déclarations d’amour parfois un peu béates, aux yeux lasers ostentatoires, aux prédictions de prix ultra optimistes, mais cette fois il s’agit réellement d’un manifeste politique pro Bitcoin. Balaji Srinivasan nous explique en quoi cette cryptomonnaie va rendre le pouvoir au peuple et pourquoi il s’agit d’une révolution. « Arrêter la guerre de Vladimir Poutine, stoppez la politique de la FED américaine et modifier le paysage politique international », « Il » est capable de tout ça à la fois. Bitcoin va changer le monde (selon notre témoin du jour) et vous êtes aux premières loges.
Plus qu’une monnaie, il s’agit d’une révolution politique !
C’est donc dans un long message posté ce weekend sur le réseau social X que Balaji Srinivasan a ravi ses 990 000 followers avec un plaidoyer pro Bitcoin à forte connotation politique. Ce serial entrepreneur indo américain est un ancien associé de chez Andreessen Horowitz qui a travaillé dans plusieurs entreprises orientées tech, mais il est surtout connu dans le milieu crypto pour avoir été le directeur des nouvelles technologies (CTO) du géant américain Coinbase. C’est cette ancienne casquette qui lui permet aujourd’hui d’avoir un regard acéré sur l’écosystème crypto et c’est du haut de cette expérience qu’il nous livre sa vérité : Bitcoin est une révolution politique.
Bien plus qu’une simple « innovation technologique qui permettrait d’échanger de grandes sommes d’argent ou de conserver de la valeur », Bitcoin va disrupter l’histoire moderne et mettre fin à l’éternelle boucle « État providence/ État en guerre ». Son modèle décentralisé et ses qualités intrinsèques vont détruire le « modèle économique de l’État centralisé du 20ème siècle, en brisant à la fois la spoliation des richesses du communisme et l’impression monétaire du keynésianisme ». Pourquoi ? Comment ? Parce que Bitcoin, « c’est de l’argent qui ne peut être saisi et une politique monétaire qui ne peut être manipulée ». Avouons que le monsieur a le sens de la formule !
Bitcoin trace de nouvelles lignes de fractures politiques à travers le monde
Il poursuit et développe son idée en expliquant que loin de toute considération partisane, cette cryptomonnaie apolitique est un outil au service des citoyens. Il va leur permettre de décider, seuls, quels types de collectifs ils souhaitent financer, quels projets méritent de l’intérêt et il établit finalement une forme de « gouvernement consensuel », ce qu’on pourrait appeler de la démocratie participative. Véritable dynamiteur du système actuel, Bitcoin « inverse plusieurs siècles de centralisation du pouvoir » et fusionne le meilleur des politiques de gauche et de droite.
Bien au-delà de l’idée de nation, il rassemble les peuples sous une même bannière et Balaji Srinivasan prend l’exemple de ressortissant chinois et américains qui se retrouvent ennemis malgré eux à cause de leurs dirigeants belliqueux. Autour du réseau Bitcoin, ces peuples n’ont plus à faire confiance à leur personnel politique et n’ont plus aucune raison valable de se faire la guerre, fusse-t-elle économique. Enfin, dans une dernière envolée lyrique, M. Srinivasan mettra en garde la communauté contre « les Etats stupides » qui tenteront de censurer, voire de saisir cette innovation technologique, mais finalement tellement politique.
Cette nouvelle période de lutte pour les libertés individuelles pourrait débuter après le cycle qui arrive et fera passer « la période 2016-2024 pour le bon vieux temps ». Voilà comment, en quelques paragraphes, ce témoin privilégié de l’ascension de la cryptomonnaie dans le monde délivre un discours militant résolument engagé qui ne reflète bien sûr que ses propres convictions et n’engage que lui… même si nombreux sont ceux qui adhèrent à son discours.