Bitcoin : une réponse à « l’escroquerie » des banques centrales pour ce présidentiable argentin
Bitcoin à la place des pesos argentins ? – Depuis l’adoption de Bitcoin comme monnaie à cours légal au Salvador, le 7 septembre 2021, la cryptosphère attend avec impatience qu’un deuxième pays adopte pleinement le roi des cryptomonnaies comme devise nationale. Un candidat potentiel à la Présidence de l’Argentine pourrait en être capable, à la vue de ses propos pro-Bitcoin et anti-monnaie fiduciaire.
Un candidat pro-Bitcoin avec une chance d’être le futur Président argentin ?
Quand on parle d’inflation, et même d’hyperinflation, l’Argentine et son Peuple sont malheureusement bien placés pour en connaître les effets désastreux sur l’économie. Si en Union européenne, l’inflation à plus de 10 % inquiète déjà beaucoup, ce n’est rien en comparaison de ce qu’a pu subir ce pays d’Amérique latine.
Cela a généré des hommes politiques très hostiles aux banques centrales et à leurs monnaies fiduciaires. C’est le cas de l’économiste Javier Milei. Et si nous parlons de lui aujourd’hui, c’est d’une part, parce qu’il semble apprécier Bitcoin, et d’autre part, parce qu’il serait très bien placé dans la course à la Présidence de l’Argentine.
Le libertarien aurait pu, en effet, obtenir jusqu’à 20 % des voix au premier tour, si l’élection présidentielle avait eu lieu lors d’un récent sondage, rapporté par le journal Forbes. Il pourrait ainsi jouer le rôle « d’outsider surprise » face aux deux autres candidats favoris, issus de lignes politiques beaucoup plus classiques.
Javier Milei ne mâche pas ses mots contre les banquiers, et ça plaît
L’homme politique semble être de la trempe du « parler cash », et ces déclarations semblent assez tranchées, pour ne pas dire tonitruantes, par rapport à la langue de bois politicienne habituelle. Il n’hésite ainsi pas à dénigrer ouvertement les impressions monétaires et autres actions de la banque centrale de son pays.
De même, Javier Milei semble être un de ces (encore rares) personnages politiques qui plébiscitent Bitcoin et les cryptomonnaies décentralisées, comme de possibles monnaies alternatives à la monnaie fiat des banques :
« Voyons d’abord, quel est le problème ? Le problème, et la première chose à comprendre, est que la Banque centrale est une arnaque. (…) C’est un mécanisme par lequel les politiciens trompent les braves gens en leur imposant une « taxe par l’inflation ». Ce que représente le Bitcoin, c’est le retour de la monnaie à son créateur originel : le secteur privé. (…) La monnaie légale permet aux politiciens de vous escroquer avec cette taxation par l’inflation. Bitcoin a un [code] qui fait qu’un jour, il atteindra un certain nombre d’unités, et il n’y en a plus de nouvelles [ndlr : 21 millions d’unités]. Et quelle est la bonne chose ici ? C’est le retour de l’argent privé. (…) Bitcoin est la réaction naturelle contre les escrocs des banques centrales et pour rendre l’argent privé à nouveau. »
Un discours tranché qui change sacrément des litanies politiciennes habituelles. S’il devait être élu, Javier Milei suivrait-il vraiment la voie tracée par Nayib Bukele, le Président du Salvador ? En tout cas, il devra peut-être se dépêcher, s’il veut que l’Argentine soit le deuxième pays adoptant Bitcoin comme monnaie. Le Brésil a, par exemple, très récemment fait un grand pas dans la direction des paiements cryptomonnaies.
L’argentine aura-t-elle bientôt un président bitcoiner comme au Salvador ? Souhaitons bonne chance à ce candidat engagé ! Sans attendre les élections, protégez vos cryptos dans un wallet Ledger. Il y en a pour toutes les bourses. Votre sécurité n’a pas de prix (lien commercial).