Bitcoin : les banquiers de la BCE ne voient « pas de besoin économique réel pour le BTC »
Plus anti-crypto, tu meurs. La Banque centrale européenne (BCE) nous a malheureusement habitués à insulter régulièrement Bitcoin (BTC), et plus généralement les cryptomonnaies. Le nouveau florilège de dénigrements et de mépris d’un de ces banquiers centraux contre le roi des cryptos ne surprendra donc personne dans la cryptosphère.
- La Banque centrale européenne a critiqué Bitcoin, le qualifiant d’idée risquée pour constituer une réserve nationale.
- Jürgen Schaaf, conseiller pour la BCE, a souligné des « dangers » et un « manque de justification économique » pour adopter Bitcoin.
Bitcoin en tant qu’actif de réserve national : « une idée risquée » selon ce banquier de la BCE
Pendant qu’aux États-Unis l’administration Trump pousse à une réserve nationale de crypto-actifs, dont bien sûr Bitcoin, en Union européenne, la BCE pousse de toute ses forces à l’avènement de son propre euro numérique qui, comme toute MNBC (monnaie numérique de banque centrale), sera sous l’entier contrôle de cette banque centrale supranationale.
Il est donc logique que Jürgen Schaaf, conseiller auprès de la BCE, s’emploie à dénigrer systématiquement la concurrence que représente Bitcoin pour l’euro numérique. Dans un entretien publié par Cointelegraph, le banquier central européen dit ainsi que la constitution de réserves nationales de bitcoins par les pays est « une idée risquée ».
« Ajouter du Bitcoin aux réserves de la BCE ne stabiliserait pas la monnaie unique. Cela ne ferait qu’alimenter la spéculation et la redistribution de la richesse. (…) Que ce soit le Bitcoin seul ou un mélange d’actifs numériques, les risques restent élevés et la justification économique est faible. »
Jürgen Schaaf, conseiller auprès de la Banque centrale européenne
Un festival de clichés anti-cryptos, refusant aveuglément de reconnaitre le moindre avantage
Le banquier central continue en prétendant qu’il n’y « aucun besoin économique réel pour Bitcoin ». Ainsi, la cryptomonnaie n’aurait « aucune nécessité économique réelle ou usage pertinent ».
Cela alors que, parallèlement, tout autour de la planète, de plus en plus de dirigeants d’entreprises et de nations, et même des institutions bancaires et financières majeures, considèrent Bitcoin comme un actif de réserve et une protection contre la dépréciation (notamment par l’inflation) des monnaies fiduciaires – comme l’euro, justement !
Jürgen Schaaf terminera par les poncifs anti-cryptos habituels, pour essayer de justifier qu’à ses yeux Bitcoin est un actif « inadapté » aux banques centrales. Cela notamment en raison de « son extrême volatilité, de son utilisation illicite et de sa susceptibilité à la manipulation ».
Malgré ces énièmes critiques de la technocratique et supranationale BCE, l’utilité de Bitcoin comme réserve stratégique est beaucoup plus sérieusement envisagée au niveau des nations, comme en République Tchèque par exemple. Ce type de réserves en BTC risque cependant de mettre plus de temps à aboutir concrètement que ne l’anticipait (sûrement avec trop d’enthousiasme) la cryptosphère.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
