Bitcoin : Ambiance électrique pour les mineurs de BTC malaisiens

Sale temps pour les mineurs de Bitcoin, ces derniers sont la proie des autorités malaisiennes, qui enchaînent coup de filet sur coup de filet. Mais contrairement à ce que vous pourriez penser, il ne s’agit pas d’une régulation zélée. En effet, il s’agirait plutôt d’un réseau criminel, que la police malaisienne essaye de faire tomber.

L’électricité le nerf de la guerre du mining de cryptos

Il faut dire que l’extraction de bitcoins peut être une activité très lucrative, si l’on peut faire l’impasse sur l’électricité. En effet, à la suite du bannissement du mining de Chine. La plupart de ceux qui en avaient fait leur activité principale se sont vus contraints de partir à la recherche de sources d’électricité à bas coût.

Bien que le Kazakhstan fut l’un des pays privilégiés par les mineurs de bitcoins, l’idylle fut de courte durée. Ces derniers durent de nouveau remballer leurs affaires pour trouver une autre terre d’accueil. Car le gouvernement kazakh a décidé d’y couper court en envisageant de supprimer les subventions liées à l’électricité. Il est également soupçonné d’avoir volontairement procédé à une coupure d’électricité dans le pays pour inciter les mineurs à partir.

Mais s’il est un pays qui rencontre également des problèmes avec les mineurs de bitcoins, c’est bien la Malaisie. Car depuis l’année dernière, de plus en plus de nouvelles nous parviennent de ce pays situé en Asie du Sud-est faisant état d’un nouveau type de criminalité : le vol d’électricité.

Au mois de juillet 2021, la police malaisienne avait déjà fait une démonstration de force, afin de transmettre un message à ces nouveaux délinquants en passant plus d’un millier de mineurs, d’une valeur de 1,6 million de dollars, au rouleau compresseur. Cette opération fut le fruit de plusieurs saisies effectuées entre les mois de février et d’avril de la même année par la police malaisienne. Sarawak Energy Berhad (SEB) collabore alors , car les mineurs se servaient de leurs câbles d’alimentation.

La police malaisienne a procédé à la destruction d'un milliers de rigs
Vidéo publiée sur Youtube

Le chef de la police de Miri, ACP Hakemal Hawari, avait déclaré que huit personnes furent arrêtées pour leur implication dans des activités minières illégales :

«  Au total, six personnes ont été inculpées avec succès en vertu de l’article 379 du Code pénal pour vol d’électricité et ont été condamnées à une amende pouvant aller jusqu’à 8 000 RM (environ 1728,74 €) et à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à huit mois.  »

Les voleurs auraient peut-être pu passer sous le radar, mais leurs activités illégales semblaient peser sur la collectivité :

«  Le vol d’électricité pour miner du bitcoin a provoqué de fréquentes coupures de courant et en 2021, trois maisons ont été rasées en raison de connexions illégales d’approvisionnement en électricité.  »

Déclaration du chef de la police de Miri

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L’arbre qui cache la forêt : mining et vol d’électricité

Cependant, les gains d’une telle activité semblent prendre le pas sur les risques juridiques potentiels. Puisque la communication de la police malaisienne n’a pas calmé les ardeurs des mineurs de bitcoins illégaux.

Depuis peu, certains chiffres et rapports nous parviennent de l’agence de presse du pays Bernama. Ces phénomènes de vols d’électricité sont plus profonds qu’ils n’y paraissent. Puisque ce problème était connu des autorités malaisiennes depuis 2020.

Or, depuis l’année 2020, ce ne sont pas moins de 600 personnes qui ont été incarcérées pour vol d’électricité. Sur la même période, les autorités ont saisi pour plus de 16 millions de dollars de matériel. Le problème semble être suffisamment pris au sérieux pour que des entreprises et différentes brigades policières coopèrent ensemble pour essayer d’endiguer le phénomène.

Le secteur de l’énergie finance la police Malaisienne face aux mineurs de Bitcoin

Dans une déclaration de l’inspecteur général de la police Tan Sri Acryl Sani Abdullah Sani, ce dernier a informé la presse que les arrestations ont été effectuées à la suite d’efforts conjoints avec des représentants de la compagnie d’électricité malaisienne Tenaga Nasional Berhad (TNB) et du Département des enquêtes criminelles (JSJ).

La police malaisienne a procédé à plusieurs reprises à la saisie de miners
Police malaisienne devant leur saisie

Toujours dans l’optique d’une collaboration entre les différentes brigades de police et des sociétés du secteur de l’énergie, la police royale malaisienne a reçu 9 camions, de la part de la TNB, qui seront utilisés par la JSJ.

Si la TNB se montre aussi prompte à financer la police malaisienne, c’est parce qu’elle avait déjà subi un premier préjudice de 478 870 $ lors de l’année 2021.

Est-ce que ces moyens vont permettre aux autorités malaisiennes de mettre un terme à cette activité ? Ce n’est pas sûr dans la mesure où le volume généré par le mining de Bitcoin atteint plusieurs milliards de dollars !

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Grégory De Wageneer

Mon parcours est assez classique. J'ai décidé de miner, puis d'acheter des bitcoins dans une optique de spéculation après une expérience entrepreneuriale. Mais plus mes recherches sur Bitcoin s'intensifiaient et plus mon intérêt pour lui grandissait. J'ai fini par comprendre, que la blockchain est à la monnaie et la finance ce qu'Internet est devenu aux moyens de communication : une évidence.