Terra (LUNA) : Do Kwon a-t-il dissous Terraform Labs avant le crash de l’UST ?
Des rumeurs bien étranges – Depuis le 9 mai 2022 et la perte de l’indexation du stablecoin UST vis-à-vis du dollar américain, les rumeurs et théories du complot circulent autour des restes fumants du projet Terra (LUNA). Les derniers bruits de couloir en date laissent entendre que Do Kwon, co-fondateur de Terra, aurait dissout la société de développement Terraform Labs juste avant le début du cataclysme.
Les bureaux sud-coréens de Terraform Labs fermés peu avant le crash du 9 mai
Après la chute du TerraUSD (UST), le token LUNA du projet Terra est lui aussi rapidement descendu aux enfers. Et cela, malgré le sacrifice de 3 milliards de dollars de réserves en Bitcoin. Un désastre pour beaucoup de crypto-investisseurs, qui a fait tanguer à la baisse l’ensemble du marché des actifs numériques.
L’affaire est tellement prise au sérieux que la Corée du Sud a ouvert une enquête sur le sujet. Enquête qui convie notamment Do Kwon – le CEO de Terraform Labs – à s’expliquer sur cette catastrophe éclair.
Et selon plusieurs sources, dont Cointelegraph, des documents de cette enquête en cours auraient révélé que la dissolution de la filiale sud-coréenne de Terraform Labs aurait été décidée lors d’une assemblée générale des actionnaires le 30 avril dernier.
Le siège social de Terraform Labs est situé dans la ville portuaire de Busan. Il aurait ainsi été fermé le 4 mai. Puis ensuite, le 6 mai, ce sont ses bureaux situés dans la capitale coréenne, Séoul, qui auraient définitivement fermé leurs portes.
Bien que Terraform Labs soit une société basée à Singapour, ce retrait soudain de Corée du Sud interroge, surtout dans sa temporalité, juste avant l’écroulement de l’UST et du LUNA.
Sa filiale Terraform Labs Korea avait pourtant été fondée dès septembre 2019, soit dès les premières années de vie du projet. Un plan de sauvetage des miettes de Terra est discuté actuellement. Mais si cette nouvelle information s’avère bien exacte, elle viendrait semer encore un peu plus de trouble dans l’épais brouillard où se trouve déjà la blockchain LUNA.