Ethereum : le co-fondateur de Tornado Cash plaide non coupable

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Une bataille judiciaire majeure pour la DeFi. En août 2022, l’Office of Foreign Asset Control (OFAC) des États-Unis a placé le protocole Tornado Cash sur liste noire. Depuis, c’est la descente aux enfers pour le protocole. Tour à tour, développeurs et fondateurs sont appréhendés par la justice.

Tornado Cash dans la panade depuis le procès de l’OFAC

Depuis le 8 août 2022, l’OFAC a le protocole Tornado Cash dans son viseur. En effet, cette dernière accuse le protocole d’avoir permis le blanchiment de plusieurs milliards de dollars.

Depuis le 8 août 2022, l’OFAC a le protocole Tornado Cash dans son viseur. En effet, cette dernière accuse le protocole d’avoir permis le blanchiment de plusieurs milliards de dollars.
Tornado Cash : le protocole accusé de blanchiment d’argent

En parallèle, des sanctions ont été mises en place à l’encontre des entités américaines ayant recours au protocole. Le phénomène a été tel, qu’il a été jusqu’à impacter la production de blocs sur Ethereum. En effet, peu après l’annonce des sanctions, la plupart des blocs Ethereum faisaient état d’une censure des transactions Tornado Cash.

Finalement, à la fin du mois d’août 2023, Roman Semenov et Roman Storm, les deux co-fondateurs de Tornado Cash, ont été appréhendés par la justice américaine. Un procès de taille, qui aura de nombreux impacts sur la DeFi et les logiciels open source en général.

Effectivement, si le jugement venait à déclarer coupables les cofondateurs, cela créerait un précédent pour la justice américaine. N’importe quel développeur de logiciel open source pourrait en effet être pointé du doigt en cas d’usage illicite de son outil.

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Roman Storm nie en bloc toutes les accusations

Le mercredi 6 septembre, le procès de Roman Storm a commencé dans le tribunal du district de New York. Comme rapporté par nos confrères de Inner City Press, celui-ci est accusé de violations des sanctions contre la Corée du Nord avec Tornado Cash.

Lors de l’audience, le tribunal a qualifié Tornado Cash de « mélangeur de cryptomonnaies tristement célèbre ayant blanchi plus d’1 milliard de dollars de produits criminels et qui a violé les sanctions américaines ».

De son côté, le co-fondateur Roman Storm a plaidé non coupable. En effet, celui-ci est uniquement à l’origine du logiciel, mais ne se considère pas responsable des usages qui en sont faits. Après cette première journée d’audience, la séance a été levée. Cette affaire va suivre son cours dans les semaines et mois à venir.

Espérons pour Roman Storm qu’il arrivera à trouver du soutien dans la communauté crypto. Peu après les premières attaques de l’OFAC, le géant Coinbase avait notamment apporté son soutien au protocole.

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Renaud H.

Ingénieur en software et en systèmes distribués de formation, passionné de cryptos depuis 2013. Touche à tout, entre mining et développement, je cherche toujours à en apprendre plus sur l’univers des cryptomonnaies et à partager le fruit de mes recherches à travers mes articles.

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