Retour à la normale ? Un passeport sanitaire COVID basé sur la blockchain opérationnel à New York
Lutter contre la COVID à tout prix ? – Une dizaine de jours après une annonce similaire en Allemagne, c’est au tour de l’État de New York d’adopter la blockchain pour traquer les tests et vaccins COVID. Ce nouveau passeport sanitaire 2.0 devrait permettre la réouverture progressive des lieux destinés au grand public.
Un passeport COVID signé IBM
En début mars, l’État de New York avait annoncé l’arrivée imminente d’un passeport sanitaire hébergé sur la blockchain, en partenariat avec IBM. Baptisé Excelsior Pass, ce document devrait permettre aux lieux accueillant du public de rouvrir leurs portes.
Fort de plusieurs tests réalisés lors de match de la NBA au Barclays Center ainsi qu’au Madison Square Garden, l’application devrait être généralisée à l’ensemble de l’État, d’après les dernières informations publiées le 26 mars.
« Dans le cadre du lancement initial, le laissez-passer Excelsior peut être utilisé par les participants new-yorkais dans les théâtres, les grands stades, les réceptions de mariage, les événements avec service de traiteur et d’autres événements conformément aux directives de l’État de New York. »
Annonce de l’État de New York
Nouveau variant de blockchain bullshit ?
Comme nous l’avons évoqué précédemment, ce programme est réalisé en partenariat avec l’entreprise IBM. Plus précisément, l’Excelsior Pass est basé sur la solution « IBM Digital Health Pass », qui permet une vérification de justificatifs de santé, tels que les résultats de tests ainsi que le carnet de vaccination. Évidemment, cette solution assure qu’aucune information médicale personnelle supplémentaire ne sera dévoilée.
« Des technologies sécurisées, comme la blockchain et le cryptage, sont mises en place dans Excelsior Pass pour aider à protéger les données, les rendant vérifiables et fiables. Aucune donnée de santé privée n’est stockée ou suivie au sein des apps. Excelsior Pass peut être utilisé pour montrer volontairement un code QR comme preuve de la vaccination contre le COVID-19 ou d’un résultat de test négatif via un portefeuille numérique pour smartphone ou un justificatif imprimé, sans partager les données de santé personnelles sous-jacentes. »
Annonce de l’Etat de New York
Malheureusement, pas de blockchain publique à l’horizon. Comme c’est souvent le cas dans ce type de projets, IBM se base sur une solution privée. De quoi remettre en question l’importance de reposer sur une blockchain, si celle-ci manque cruellement de décentralisation.