One Coin : le co-fondateur plaide coupable, la Crypto Queen court toujours
Another One Coin bites the dust – Je suis coupable. C’est désormais acté, Karl Greenwood, l’un des cerveaux de l’arnaque One Coin vient d’admettre ses méfaits auprès des services fédéraux de lutte contre la fraude. Une arnaque à près de 4 milliards de dollars. Décryptage.
One Coin, l’arnaque crypto du siècle ?
Ponzi, scams, arnaques, ils ont été légion au sein du secteur crypto, et ce, depuis ses tumultueux débuts. Certes, les forces de l’ordre ont désormais à leur disposition des moyens de contrôles de plus en plus sophistiqués. Néanmoins, force est de constater, avec l’affaire FTX comme exemple récent, que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Le secteur crypto devient néanmoins de plus en plus contrôlé. Les technologies blockchains se révèlent être un vecteur beaucoup moins pertinent que la valise remplie de dollars pour blanchir de l’argent, n’en déplaise aux détracteurs.
Mais en 2014. On était très loin de tout ça. Émerge alors une nouvelle cryptomonnaie. Soi-disant le prochain Bitcoin ou ‘Bitcoin Killer’. La rengaine est désormais connue et peu nombreux sont ceux qui prétendent encore pouvoir remplacer Bitcoin. Néanmoins, en ces temps anciens de Far West et de bouleversement technologique, rien n’était moins sûr. Profitant de l’ignorance des investisseurs, Karl Greenwood et la fugitive Ruja Ignatova, connue sous le nom de Crypto Queen, lancent One Coin.
L’objectif est simple. Vendre de fausses formations, le tout associé à une cryptomonnaie qui n’a de réel que le nom, One Coin. Et chaque personne convertie pouvait à son tour attirer de nouvelles personnes. Ils touchaient ainsi une commission sur les « pack de formation » vendus. Cette pyramide de Ponzi parviendra à soutirer près de 4 milliards de dollars à des investisseurs malheureux dupés par ces malfaiteurs. L’un d’entre eux, Greenwood, arrêté en Thaïlande en 2018 et extradé aux US, plaide aujourd’hui coupable.
Les autorités à la poursuite des crypto-malfaiteurs
« Karl Sebastian Greenwood a opéré l’un des plus important système de fraude international jamais perpétré. […] [Nous souhaitons désormais] envoyer le message clair que nous allons pourchasser tous ceux qui cherchent à exploiter l’écosystème des cryptomonnaies via la fraude. Aussi important ou sophistiquée soit-elle. »
Damian Williams, avocat du district sud de New York
La Crypto Queen, Ignatova, la véritable responsable derrière One Coin, est toujours en fuite et les rumeurs vont bon train sur sa cavale. Elle reste sur la liste des personnes les plus recherchés à travers le monde par le FBI. Ils offrent d’ailleurs une récompense de 100 000 dollars pour toute information qui permettrait de conduire les autorités à sa capture.
Bien que toute adresse crypto soit tracée par la blockchain, permettant aux autorités de remonter le fil d’entières pelotes de laine frauduleuses, cela n’empêche pas les investisseurs de tomber dans des pièges. Phishing, arnaques et escroqueries en tout genre à l’image de One Coin. Les voleurs profitent bien souvent de la naïveté des investisseurs plus que des failles de sécurité du système blockchain lui-même. C’est pourquoi il est important bien se renseigner sur les outils que l’on utilise et les méthodes à employer pour protéger convenablement ses cryptos.
Pour conserver vos cryptos, rien ne vaut un wallet Ledger. Les Nano S et Nano X procurent sécurité et facilité d’utilisation. En effet, ils sont compatibles avec l’immense majorité des crypto et des réseaux. Ils constituent une alternative absolument essentielle à tous les exchanges qui proposent de conserver vos avoirs à votre place. Rappelez-vous, “Not your keys, not your coins” (lien commercial) !
Benjamin L.
Issu d’une formation d’ingénieur, j’ai découvert le monde des cryptomonnaies en 2020. Je me suis rapidement passionné pour cet univers en pleine expansion au sein duquel se développent les innovations de demain. J’espère, au travers de mes articles, entraîner le plus grand nombre dans cette fabuleuse aventure.
