Face à Bitcoin, la lutte à mort des banques pour garder le contrôle de votre argent
Des théories finalement pas si complotistes – Toutes les dépenses de chaque citoyen pourront bientôt être tracées grâce aux monnaies numériques de banques centrales (MNBC). Et ce n’est pas une personnalité appartenant à une soi-disant communauté complotiste qui le dit, mais bien le directeur général même de la Banque des règlements internationaux (BRI).
Toutes les transactions dans le viseur des banques centrales
Le directeur général de la Banque des règlements internationaux, Agustín Carstens, confirme les craintes des opposants aux MNBC, qui voient en celles-ci un outil de « contrôle absolu » des finances personnelles par l’institution. Carstens avait en effet révélé, le 19 octobre 2020, cette volonté des banques centrales de procéder à une surveillance accrue des dépenses de chaque individu. La vidéo de l’intervention de Carstens a été publiée récemment sur YouTube. Le fond de son message est clair :
« Nous ne savons pas qui utilise un billet de 100 dollars aujourd’hui et nous ne savons pas qui utilise un billet de 1 000 pesos aujourd’hui. La différence essentielle avec les MNBC est que la banque centrale aura un contrôle absolu sur les règles et règlements qui détermineront l’utilisation de cette expression de la responsabilité de la banque centrale, et nous aussi aurons la technologie pour faire respecter cela. »
Le CEO de ShapeShift, Erik Voorhees, fait partie des personnalités de la cryptosphère qui avait alerté quant au danger des MNBC. Il avait déclaré qu’elles n’offraient rien de nouveau à ses utilisateurs et qu’elles ne profiteraient qu’aux personnes qui veulent portent atteinte à la liberté et à la souveraineté individuelle.
MNBC et décentralisation : une combinaison impossible
La BRI avait rejeté, dans son étude intitulée « Central bank digital currency : the quest for minimally invasive technology », toute idée de décentralisation et du droit à l’anonymat, dans le développement des MNBC. Elle a critiqué ces caractéristiques qui sont à la base du développement de la plupart des cryptomonnaies et qui ne seraient finalement pas adaptées aux MNBC de détail :
« Nous constatons que les développements technologiques inspirés des systèmes de cryptomonnaies populaires – basés sur l’anonymat et dépourvus d’autorité centrale – ne répondent pas aux exigences d’une MNBC de détail. »
Actuellement, 67 pays seraient en train de développer leur MNBC, à moins qu’ils l’aient déjà lancée. Le directeur général de la BRI avait pourtant déclaré en 2019 que les banques centrales ne voyaient pas l’intérêt de développer leur monnaie numérique :
« Il n’y a pas de demande claire pour les MNBC de la part de la société. Il y a d’énormes conséquences opérationnelles pour les banques centrales dans la mise en œuvre de la politique monétaire et des implications pour la stabilité du système financier. »
Carstens avait ensuite changé de discours, 4 mois plus tard, en affirmant cette fois-ci l’existence d’une demande pour les MNBC. Et s’il avait déclaré auparavant qu’il n’y avait aucune urgence à se lancer dedans, il s’est ravisé en déclarant que les MNBC pourraient finalement voir le jour plus tôt que prévu.
Faut-il également s’attendre à une volte-face de la BRI quant à la nécessité de réglementer les cryptomonnaies en tant qu’actifs spéculatifs ? Les chercheurs de la banque des banques avaient conclu suite à leur étude, qu’il était tout simplement inutile de sortir une réglementation spécifique sur les cryptomonnaies pour protéger les investisseurs.
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