Bitcoin et les cryptos partis pour rester : le rêve bleu d’un milliardaire

Aura-t-on le droit de faire 3 vœux ? – C’est le Printemps, l’heure d’enlever ou de retourner sa veste ? C’est en tout cas à cela que ressemble la dernière pirouette de David Rubenstein, le co-fondateur et co-dirigeant du Carlyle Group. L’emblématique milliardaire à la tête de l’un des plus grands groupes de gestion d’actifs au monde vient de revoir sa position historique sur (contre) les cryptos. Décryptage.

Parole de milliardaire concernant les cryptos, « le génie est sorti de la lampe »

Aussi faciles à critiquer que complexes à appréhender, les cryptomonnaies font débat. Évidence pour certains, pure arnaque pour les autres. Bien que le marché soit globalement morose depuis novembre 2021, le bilan « fondamental » des deux dernières années est à apprécier à sa juste valeur.

Malgré l’état actuel de votre portefeuille, de gros acteurs (spécialisés ou non) investissent massivement dans le secteur. On parle ici, d’investissements pour construire et continuer de professionnaliser le secteur, non pas de trading court terme et encore moins de jeu de casino.

Reposant sur la technologie de la chaîne de blocs, les cryptomonnaies constituent à la fois une innovation et une révolution, numérique le cas échéant. Il est donc largement compréhensible que les investisseurs les plus brillants du siècle dernier ou du début des années 2000 soient dépassés par le sujet. Au point de nier son potentiel et de rater l’émergence d’un nouveau moyen d’échanger de la valeur sur internet.

De plus en plus de témoignages émanant d’éminents investisseurs dits traditionnels (issus du marché action, matières premières etc…) le disent : certains ont raté la vague et se retrouvent donc un peu frustrés de leurs décisions passées. Le PDG du Carlyle Group est le dernier en date.

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Investir dans les cryptos ? « J’étais sceptique au début »

Parmi les raisons qui l’ont poussé à raviser son jugement sur les crypto actifs, la guerre en Ukraine y a fortement participé. En effet, comme vous pouvez le lire chaque semaine sur le Journal du Coin, les cryptos ont joué et jouent un rôle déterminant en temps de guerre, lorsque les organismes centraux de contrôles sont fragilisés.

« Je n’ai pas acheté de cryptomonnaies, mais j’ai acheté des entreprises qui déploient des services pour l’industrie (crypto, ndlr) parce que je crois que le génie est sorti de la lampe. »

Source

Rubinstein est donc devenu indirectement acteur du secteur crypto, via ses acquisitions récentes. Il poursuit même en paraphrasant un analyste de Forbes affirmant que les cryptos étaient là pour rester.

« Je ne pense pas que l’industrie va disparaître du jour au lendemain […]. Si vous êtes en Ukraine ou en Russie, que votre pays affronte de grands défis et que vous voulez posséder des actifs, détenir un peu de cryptomonnaie vous permet probablement de sentir que vous possédez quelque chose qui échappe au contrôle du gouvernement. »

Fonctionnelles en temps de paix, fonctionnelles en temps de guerre… Les tristes événements qui émaillent l’Est de l’Europe en sont un tragique exemple, un « cas d’usage » (si cher à l’écosystème crypto) concret. C’est en tout cas ce qui a aidé Rubinstein à réévaluer sa position.

Son témoignage s’inscrit parmi d’autres déclarations récentes et notamment celle de Jamie Dimon, le PDG de la banque JP Morgan, reconnaissant que la blockchain et la finance décentralisée (DeFi) représentait des innovations auxquelles son groupe se trouve au premier rang.

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