BRICS et crypto : Pas de monnaie en préparation selon des sources russes
Déjà un effet Trump ? Depuis des mois, plusieurs représentants des BRICS affirmaient qu’une monnaie commune était en préparation et lors du BRICS Summit 2024 en octobre dernier, on apprenait même qu’un système baptisé BRICS PAY était en test. Mais à peine quelques mois plus tard, un représentant de la Russie vient de déclarer que la création d’une monnaie commune n’était pas en cours de discussion. Est-ce par crainte des menaces du nouveau Président américain ? Est-ce un coup d’intox de Moscou ?
- Un représentant de la Russie a récemment affirmé que les BRICS ne discutaient pas de la création d’une monnaie commune, malgré les rumeurs précédentes.
- Les BRICS se concentreraient sur le développement de plateformes d’investissement plutôt que sur une monnaie commune, un choix stratégique face aux menaces économiques de l’administration Trump.
L’investissement est la priorité pour les BRICS, pas une monnaie commune
Selon l’agence de presse TASS citant le porte-parole du Kremlin, l’alliance des BRICS ne discuterait donc pas d’une monnaie commune. Interrogé par la presse russe sur les menaces de Donald Trump à propos des droits de douane imposés aux pays souhaitant s’affranchir du dollar, voici ce qu’il a répondu :
« Les BRICS n’ont pas et ne discutent pas de la création d’une monnaie commune. L’alliance discute plutôt de la création de nouvelles plateformes conjointes qui permettront des investissements dans des pays tiers ou des investissements mutuels. Apparemment, les experts devraient expliquer l’ordre du jour des BRICS à M. Trump plus en détail. »
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin – Source : Tass.com
Le Kremlin face à Donald Trump
Difficile aujourd’hui de déterminer si la Russie a changé de position suite aux menaces de Washington ou s’il s’agit réellement de sa position depuis le début. Ces dernières heures, on assiste à une gigantesque partie de poker menteur internationale et de nombreux États du monde se retrouvent obligés de se positionner par rapport aux décisions et aux menaces du Président américain.
La Russie semble vouloir arrondir les angles et ne pas contrarier l’Amérique, et cette déclaration tombe à point nommé. Il reste maintenant à voir comment vont réagir les partenaires commerciaux de la Russie, comme l’Indonésie qui a rejoint l’Alliance au début du mois de janvier.