Solana (SOL) : Edward Snowden alerte sur une décentralisation fragilisée par les sociétés de capital-risque !
Trop de capital-risque tue la décentralisation. L’évolution du secteur des cryptomonnaies est accompagnée par l’adoption de ses projets les plus populaires. Dans le domaine, le réseau Solana s’impose actuellement comme un choix stratégique de premier ordre. L’occasion pour les analystes de Strandard Chartered d’envisager une explosion à venir de la cryptomonnaie SOL, dans le sillage des derniers sommets du Bitcoin. Pourtant, cette blockchain pose depuis toujours des problèmes récurrents liés à son manque de décentralisation. Une situation remise au goût du jour par le lanceur d’alerte Edward Snowden, vis-à-vis d’une trop grande influence des sociétés de capital-risque (VC).
- Edward Snowden a remis en question la décentralisation de la blockchain Solana, critiquant l’influence excessive des sociétés de capital-risque.
- Le réseau Solana, malgré son succès, a été décrit comme un projet « né en prison » en raison de sa centralisation et de l’implication des capital-risqueurs.
Solana vs (dé)centralisation
Le réseau Solana est au centre de toutes les attentions, depuis sa surprenante résurrection post-FTX. En effet, il est devenu l’un des principaux concurrents – toutes proportions gardées – à Ethereum. Et un choix de premier plan pour les traders en quête de rendements.
Il faut dire que sa reconversion en véritable plaque tournante du marché des memecoins aura été salutaire. Tout comme sa stratégie d’airdrops tous azimut, a l’origine d’une envolée de ses volumes sur les derniers mois
L’occasion pour les amateurs de spéculation d’entrer massivement dans cette course. Et pour ses détracteurs – plus portés sur les fondamentaux – de critiquer un modèle économique largement basé sur la communication, au détriment de la technologie.
Car le réseau Solana pose depuis longtemps des problèmes de centralisation trop importante. Avec une blockchain dont les pannes récurrentes se règlent à coup de mises à l’arrêt. Et que dire de la trop forte influence des sociétés de capital-risque (VC), présentes depuis son lancement ?
Une blockchain « née en prison »
Un constat qui va certainement énerver les amateurs de Solana. Mais n’est-ce pas finalement le rôle des lanceurs d’alerte comme Edward Snowden, d’avoir le courage d’appuyer là où ça fait mal ? Et autant dire qu’il ne s’est pas privé, lors de son apparition à la conférence Near Redacted de Bangkok.
une intervention au cours de laquelle ce défenseur de la vie privée n’a pas manqué d’aborder les sujets sensibles du moment, comme l’essor de l’intelligence artificielle (IA). En particulier du fait de sa capacité à accélérer les ambitions de surveillance numérique des gouvernements et autres entités privées.
Une situation face à laquelle la technologie blockchain s’impose comme un rempart de premier plan… si elle offre une décentralisation suffisante. Mais cela devient rapidement complexe face à ce qu’Edward Snowden identifie comme la prise en main trop importante des sociétés de capital-risque (VC).
Et, dans le domaine, le réseau Solana serait un projet « né en prison ». Car même si cette blockchain a tout pour « devenir quelque chose », elle reposerait depuis son lancement sur une trop importante implication des structures de capital-risque.
Dans le même temps, Edward Snowden souligne l’importance des outils open source. Cela afin de maintenir une solution en capacité de contrer le principe de contrôle par centralisation. Un principe également associé à la technologie blockchain, afin d’offrir une plus grande autonomie aux individus.