Élections US : L’industrie crypto met déjà la pression sur Kamala Harris
Kamala et les cryptos. Alors qu’elle n’est pas encore officiellement désignée comme la candidate Démocrate à l’élection présidentielle de novembre prochain, Kamala Harris déchaine déjà les passions. La gauche américaine est ravie d’avoir une candidate plus crédible et plus jeune, qui plus est une femme, alors que du côté des Républicains, on s’inquiète de cette candidate bien plus dangereuse qu’un Joe Biden en fin de règne. Mais dans l’industrie crypto, on sait ce que l’on perd sans savoir encore vraiment ce que l’on gagne ! Et c’est pour cela que des associations de promotion du Web3 l’ont d’ores et déjà contactée pour lui mettre gentiment la pression et lui rappeler les enjeux du scrutin à venir. Mais au fait, elle en pense quoi Mme Harris de Bitcoin et des cryptos ?
Voici ce que l’on sait de Kamala Harris et des cryptomonnaies
À l’heure d’essayer de déterminer quelles pourraient être les positions de la Vice-Présidente concernant les cryptomonnaies et le Web3 en général, il va falloir reprendre ses déclarations passées et essayer d’extrapoler un peu, mais il faut reconnaitre qu’on ne sait pas grand-chose. Tout d’abord, il convient de noter que Kamala Harris vient de San Francisco et qu’elle est donc a priori sensible au monde technologique, on sait d’ailleurs qu’elle a des connexions fortes dans la Silicon Valley.
De plus, aussi loin que la presse américaine peut remonter, elle n’a jamais fait de déclaration anti crypto publique, ce qui la différencie de nombreux Démocrates ouvertement opposés à tout ça. Cependant, lors du précédent mandat, elle a suivi les décisions du président, y compris celles qui étaient négatives. Elle n’a ainsi jamais critiqué les positions de Gary Gensler et certains craignent que son mandat, si elle est élue, ressemble un peu trop à celui de l’administration Biden. En cela, elle inquiète un peu l’industrie crypto qui vient d’ailleurs de lui adresser un courrier.
Pas encore officiellement nommée, l’industrie crypto américaine lui met déjà la pression
C’est plus précisément The Digital Chamber qui lui a adressé une lettre ouverte. Le groupe de pression qui œuvre pour le développement de la blockchain et des actifs numériques lui a demandé par écrit « une approche plus positive de la cryptomonnaie ». Les auteurs rappellent à toutes fins utiles les positions très hostiles de son parti dans le passé et espèrent qu’elle mettra fin à « la répression illégale et anti patriote sur le secteur crypto américain ». Enfin, ils lui rappellent aussi qu’au moins 50 millions d’Américains, donc 50 millions d’électeurs, possèdent de la crypto :
« Nous espérons qu’avec votre leadership, le Parti Démocrate pourra adopter une position plus favorable sur les actifs numériques et s’aligner sur les aspirations de millions d’Américains qui croient au pouvoir de transformation de cette technologie. »
Lettre adressée à Kamala Harris – Source : The Digital Chamber
L’industrie crypto a d’ores et déjà pris fait et cause pour Donald Trump, mais dans l’éventualité où les Démocrates conserveraient la Maison-Blanche, il est prudent d’essayer d’amadouer la future candidate, voire de lui mettre la pression. C’est ce que vient de faire The Digital Chamber, mais il faut bien reconnaitre que tout le monde attend maintenant les déclarations de Donald Trump qui devrait s’exprimer à la conférence Bitcoin 2024 à Nashville dans les heures qui viennent.
Est-ce qu’une déclaration médiatique majeure du candidat Trump à propos de Bitcoin pourrait amener le camp Harris à se positionner sur la cryptomonnaie ? Difficile à dire, mais il s’est murmuré pendant quelques heures qu’elle pourrait, elle aussi, intervenir dans le Tennessee avant que ses équipes ne démentent l’information. C’était un peu trop beau pour être vrai, mais il faut bien reconnaitre que la dame a sûrement d’autres chats à fouetter à quelques mois de peut-être devenir la première femme à la tête de la première puissance mondiale ! Mais l’industrie crypto saura se rappeler à ses bons souvenirs en temps voulu et le choix de son Vice-Président devrait déjà donner quelques indications sur sa politique future. Affaire à suivre donc.