Les 5 prédictions de Bitwise pour le prochain halving en 2028
2028, c’est déjà demain ! Le dernier halving est tout juste derrière nous que Matt Hougan, directeur des investissements chez Bitwise, s’amuse déjà à imaginer comment pourrait être le marché de la crypto dans 4 ans. L’évènement technique quadriennal propre à Bitcoin n’a pas grand-chose à voir avec les prédictions en question, mais il s’agit plutôt de réfléchir en cycle de quatre ans pour analyser les évolutions de notre écosystème, et il faut bien reconnaitre que les choses ont bien changé depuis 2020 ! Place maintenant à la prospective et voyons comment notre expert du jour envisage les choses en 2028. C’est parti pour un exercice de pensée plutôt réjouissant !
La présence des institutionnels sur le marché diminue la volatilité et les ETF Bitcoin performent
Tout d’abord, Matt Hougan part du principe, plutôt raisonnable, que les institutionnels ne vont pas quitter le navire Bitcoin tout de suite et que leur présence va même s’accentuer dans le temps, et cette première hypothèse est loin d’être farfelue vu le succès des premiers ETF Bitcoin au comptant lancés début janvier. En conséquence, la première prédiction est que la volatilité sur le marché de Bitcoin va considérablement s’atténuer. « Les conseillers financiers, family offices et autres fonds d’investissements agissent différemment des particuliers qui ont dominé le marché jusqu’à présent », peut-on lire dans le document, et ces professionnels ont l’habitude de « rééquilibrer leurs portefeuilles de manière contracyclique ». Tout ceci aura pour effet de diminuer la volatilité de 50 %.
La deuxième prédiction s’enchaine logiquement avec la première, et puisque la volatilité va diminuer, l’investissement dans Bitcoin deviendra beaucoup plus mainstream et pourrait devenir un standard. Matt Hougan envisage qu’un portefeuille raisonnable puisse allouer 5 % à Bitcoin, y compris l’ensemble des plans épargne retraite américains et autres investissements au long cours. Enfin, la troisième prédiction concerne les ETF Bitcoin au comptant qui devraient poursuivre leur expansion inexorable.
Les banques centrales achètent des bitcoins qui valent 250 000 dollars pièces
Car « certains établissements financiers comme Morgan Stanley ou Merill Lynch ne sont pas encore tout à fait entrés dans le jeu et finissent leurs vérifications ». Quand l’ensemble des établissements bancaires auront compris l’intérêt de ces ETF Bitcoin, ils pourraient collecter plus de 200 milliards de dollars en suivant le chemin des ETF indexés sur l’or qui ont atteint leur vitesse de croisière sept ans après leur lancement. Mais laissons un instant les produits négociés en bourse pour nous intéresser à d’autres acteurs qui pourraient renverser la table le jour où ils vont officiellement commencer à acheter des bitcoins : les banques centrales, qui sont l’objet de la quatrième prédiction.
Pour le directeur des investissements de Bitwise, les qualités intrinsèques de Bitcoin devraient en faire un actif attrayant pour ces établissements gigantesques :
« Je pense qu’ils commenceront à acheter du Bitcoin avant le prochain halving. Comme l’or, le bitcoin n’est pas de l’argent emprunté et c’est un actif dont l’offre ne peut pas être augmentée par l’emprunt. Il ne peut pas non plus être saisi par un gouvernement étranger comme peuvent l’être les obligations souveraines qui l’ont d’ailleurs été récemment. Enfin, Bitcoin est également plus fonctionnel que l’or du point de vue des paiements et des règlements. »
Matt Hougan, directeur des investissements chez Bitwise – Source : bitwiseinvestissents.com
Il imagine même qu’à partir du moment où une banque centrale annoncerait l’avoir fait, cela pourrait déclencher un mouvement d’envergure au niveau planétaire, ce que les Américains aiment appeler un game changer. Et maintenant, place à la dernière prédiction : quel prix Bitcoin pourrait atteindre dans quatre ans ? Pour Matt Hougan, on pourrait voir un BTC atteindre les 250 000 dollars dans un environnement où les quatre premières prédictions se seraient évidemment réalisées. « Pourrait-on aller plus haut », se demande-t-il avec malice ? « Bien sûr ! » conclut-il Mais un quart de million de dollars, c’est déjà pas mal, non ?