15 MNBC d’ici à 2030 : le mouvement mondial des banques centrales est enclenché
Une monnaie pour les gouverner tous. Depuis la popularisation des cryptomonnaies, les banques se sont mises à travailler en coulisses sur de nouvelles monnaies pour les concurrencer. Des monnaies pilotables et programmables sur lesquelles elles auraient plein contrôle : les monnaies numériques de banques centrales (MNBC). 15 d’entre elles pourraient voir le jour dans les prochaines années, selon un rapport.
En coulisses, les banques centrales peaufinent leurs monnaies
Un nouveau rapport fait état de l’avancée des MNBC, et ce n’est pas n’importe quel rapport. C’est celui de la Bank for International Settlements (BIS), une banque suisse détenue par 63 banques centrales. Pour se faire une idée, cela représente l’équivalent de 95 % de l’économie mondiale.
La banque présente les résultats d’une enquête réalisée auprès de ces différentes banques centrales, et les conclusions sont plutôt intéressantes.
Selon eux, neuf banques centrales ont de très grandes chances de mettre en circulation leur MNBC dans les six prochaines années. Parmi elles, nous pourrions retrouver l’Inde, l’Angleterre ou encore l’Union Européenne qui travaille activement sur le sujet.
Et sur les 86 banques centrales interrogées, 93 % mènent des travaux sur les MNBC. Un pourcentage qui parle de lui-même, presque toutes sans exception travaillent le sujet. Il s’agit donc d’un mouvement d’ampleur à l’échelle mondiale qui s’apprête à débouler dans notre quotidien d’ici à 2030.
« Les travaux mondiaux sur les MNBC ont subi des avancées certaines (…). Si elles sont émises, leur rôle sera de servir de complément et de coexister avec les méthodes actuelles de paiement domestiques. »
Les banques centrales mettent en avant le soutien de ces MNBC pour la bancarisation des citoyens, notamment dans les économies émergentes.
Les MNBC : un moyen de contrôle qui effraie
« L’enquête montre qu’à cette date, les stablecoins et les cryptomonnaies sont très peu utilisées pour les paiements en dehors de l’écosystème crypto. »
Les cryptos, y compris Bitcoin, seraient principalement utilisées pour les transferts liés à la rémittence. En effet, la diaspora utilise le Lightning Network de Bitcoin pour envoyer de l’argent depuis l’étranger à leur famille restée au pays. Ils évitent ainsi les frais indécents et le délai d’attente d’organismes, comme Western Union.
Toutefois, de nombreuses voix s’élèvent contre l’émergence des MNBC. En effet, ces dernières étant programmables, elles pourraient constituer un moyen de surveillance et de contrôle bien trop important entre les mains des États. À tout moment, le pouvoir en place pourrait décider de ce que nous pouvons faire et pas faire avec notre argent. Un pouvoir qui conduirait inévitablement à des excès auxquels les gouvernements sont bien trop souvent sujets. Les dérives pourraient être nombreuses et conduiraient à la disparition progressive de nos libertés. Ce n’est pas pour rien que la Chine est en avance sur le sujet.
De fait, de nombreux acteurs, des parlementaires américains notamment, luttent contre l’émergence des MNBC, car il n’y a pas grand monde, hormis les banques centrales et les gouvernements, pour y trouver une utilité. Les MNBC sont donc encore loin d’être adoptées. Au Nigéria par exemple, l’e-naira, déjà en place, peine à conquérir la population. Pour forcer l’adoption, le gouvernement a banni le cash. Une dérive qui a de quoi effrayer, mais qui ne dissimule pas les dessins des gouvernements. Quand l’UE appelle « Cash + » sa MNBC, on sait que l’objectif visé est de faire disparaitre l’une de nos dernières libertés sur la monnaie.
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