« Bitcoin, un Ponzi décentralisé » : le patron de JP Morgan fortement agacé par les cryptomonnaies
Quand ça veut pas, ça veut pas – Jamie Dimon persiste et signe : il est un indécrottable détracteur de l’invention de Satoshi Nakamoto. Dès 2017, il qualifiait déjà Bitcoin (BTC) de « fraude ». Bien que sa banque, la JP Morgan & Chase, exploite à fond la technologie blockchain héritée de Bitcoin, le CEO continue d’insulter le roi des cryptos, en l’assimilant à un Ponzi.
Jamie Dimon considère toujours Bitcoin comme une arnaque
Que se passe-t-il dans la tête de Jamie Dimon, CEO de la méga-banque JP Morgan ? En avril dernier, on aurait pu penser qu’il s’était assagi, en réalisant les bénéfices que peuvent représenter la finance décentralisée (DeFi) et la technologie des blockchains, toutes deux apportées par les cryptomonnaies.
Lors d’une récente déclaration, Jamie Dimon a pourtant encore descendu en flammes Bitcoin et les cryptos décentralisées. Rabâchant tous les poncifs du genre sur les piratages, blanchiments d’argent et autres activités criminelles qui seraient liées aux cryptos, le dirigeant de JP Morgan déclare :
« Je suis un grand sceptique sur les cryptomonnaies que vous appelez des devises, comme Bitcoin. Ce sont des schémas de Ponzi décentralisés. (…) Ils sont dangereux (…) et l’idée qu’ils seraient bons pour qui que ce soit est incroyable. »
JP Morgan : ennemi des cryptos décentralisées, mais admirateur de leurs technologies
Évidemment, Jamie Dimon préfère les cryptos et blockchains bien centralisées et obéissantes, comme le JPM Coin de sa propre banque par exemple… Et d’ailleurs, les stablecoins trouvent aussi grâce à ses yeux.
Des stablecoins oui, mais « correctement réglementés » et cadrés, au service des banques. Au point qu’ils n’auront plus rien à voir avec des stablecoins décentralisés, comme le DAI de MakerDao par exemple.
Si le banquier confirme que « à JP Morgan, nous sommes de grands utilisateurs de la blockchain », il faut donc comprendre que les registres distribués en question doivent être entièrement blocables et censurables par les banques qui les dirigent. De leur propre chef, ou sur ordre d’un « gentil » gouvernement.
Quand on constate qu’un de ces « gentils » gouvernements, censé être démocratique comme le Canada, peut décider de geler les comptes bancaires de ses opposants du jour au lendemain (cas des manifestants du Freedom Convoy en février 2022) : ces cryptos mises en laisse font froid dans le dos. Après, certains pensent peut-être qu’une multinationale bancaire comme JP Morgan veut leur bien. Il faut de tout pour faire un monde.
En France, au moins les choses sont claires ! Enregistrement auprès de l’AMF, statut de PSAN, la plateforme de CZ est dans les clous. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos (lien commercial).