Ethereum Classic (ETC) plus fort que jamais après The Merge
Ethereum Classic a le vent en poupe – Le réseau Ethereum (ETH) a finalisé sa transition au Proof of Stake. Par conséquent, les mineurs du monde entier ont dû se rabattre sur d’autres cryptomonnaies à miner. Parmi les grands gagnants de cette transition, nous retrouvons Ethereum Classic, qui revient plus fort que jamais.
Ethereum Classic : le nouvel outsider du mining
Ethereum Classic est né en 2016 suite à l’incident, désormais historique, du hack de The DAO.
Ainsi, quelque temps après le lancement d’Ethereum, plusieurs développeurs ont l’idée de créer un fonds d’investissement décentralisé sous la forme d’un DAO.
Cependant, une attaque reentrancy met à mal les plans des développeurs et entraîne la perte de millions de dollars. Face à ce drame, une partie de la communauté a décidé de forker la chaîne. Cela donnera naissance d’un côté à Ethereum (ETH) de l’autre à Ethereum Classic (ETC).
Pendant longtemps, Ethereum Classic n’a reçu que peu d’engouement. En effet, l’ensemble de l’innovation prenait racine sur Ethereum (ETH). Cependant, suite au déploiement de The Merge et le passage au Proof of Stake, le réseau Ethereum Classic retrouve une seconde jeunesse.
Ainsi, depuis le début du mois de juillet, la hashrate d’Ethereum Classic a été multipliée par 12, en passant de quelques 20 TH/s à un ATH de 244 TH/S.
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ETC plus sécurisé que jamais
Face à cette hausse vertigineuse de la hashrate, le réseau Ethereum Classic se retrouve plus sécurisé que jamais.
En effet, le réseau avait déjà souffert à plusieurs reprises de sa faible hashrate. Ainsi, au mois d’août 2020, le réseau a été la cible de 3 attaques de type 51%.
Pour rappel, ces attaques surviennent lorsqu’un acteur arrive à obtenir plus de 51% de la puissance de calcul du réseau. Une fois majoritaire, celui-ci peut alors réorganiser les blocs selon son bon vouloir, ouvrant la possibilité aux doubles dépenses.
Cependant, cette situation semble désormais être de l’histoire ancienne. En effet, d’après les données compilées par Crypto51, cela coûte actuellement 44 932$ par heure d’effectuer une attaque 51% sur Ethereum Classic. Par conséquent, cela fait d’ETC la troisième cryptomonnaie la plus coûteuse à attaquer derrière Litecoin et Bitcoin.
Dans la plupart des cas, les attaques 51% sont menées grâce à des services tels que celui de NiceHash, qui permet à n’importe qui de louer de la puissance de hachage sur une durée déterminée.
« La plupart des grandes cryptomonnaies disposent d’une capacité de minage suffisante. Cela rend extrêmement coûteux l’achat du matériel nécessaire pour mener à bien une attaque 51%. Les cryptomonnaies plus petites ont moins de puissance de hachage sécurisant le réseau, ce qui permet de louer la puissance de hachage des mineurs sur un service comme Nicehash pour quelques heures. Cela réduit considérablement les coûts d’une attaque. »
De surcroît, un attaquant devra trouver un autre moyen que NiceHash pour acquérir la hashrate nécessaire pour mener une attaque 51% sur Ethereum Classic. En effet, seuls 2% de la puissance nécessaire à l’attaque peut actuellement être louée via NiceHash.
Flux et Ravencoin grappillent les miettes
En parallèle, d’autres cryptomonnaies ont également profité de l’arrêt du Proof of Work sur Ethereum (ETH).
Ainsi, le Flux a vu sa hashrate multipliée par 7 depuis le mois de juillet. Celle-ci est passée de 1 à 7 MS/s.
De son côté, la hashrate du Ravencoin a quant à elle enregistré une hausse de 700% depuis le début juillet.
Une partie de la hashrate d’Ethereum (ETH) a également été redirigée vers son fork Ethereum Pow. Plusieurs des principaux pools de minage y ont migré une partie de leur puissance.
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