Blockchain : Aux Philipines, un programme de formation pour des applications hors finance

Qui est expert en blockchain ici ? – Les Philippines veulent aller plus loin dans l’aventure blockchain en lançant un programme de formation dans le domaine. Cette initiative ne viserait pas pour autant à promouvoir Bitcoin (BTC) ou les cryptomonnaies. Le pays veut surtout utiliser la blockchain hors de la sphère financière.

Bientôt des experts locaux en blockchain aux Philippines

Enrico Paringit, fonctionnaire au sein du ministère des Sciences et des Technologies aux Philippines, a annoncé que l’institution avait lancé un programme de formation sur la blockchain. Ce dernier est dédié aux chercheurs issus de différents instituts de recherche et de développement et d’autres unités du ministère.

Le financement du programme s’élèverait à 1,6 million de pesos philippins. Cette formation vise à combler le manque de compétences sur la blockchain dans le pays.

À cause de cette lacune en compétences, le conseil philippin pour la recherche et le développement de l’industrie, de l’énergie et des technologies émergentes (PCIEERD) aurait même eu, selon Enrico Paringit, des difficultés à établir le programme de formation :

« Nous avons eu des difficultés à trouver des experts ou des développeurs chevronnés pour partager leur savoir-faire en matière de développement de systèmes basés sur la blockchain. »

Or, le secrétaire d’État aux sciences, Fortunato dela Peña, a souligné le fait que la blockchain est « une technologie émergente importante dans laquelle nous devons être impliqués ».

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Des visas grâce à la blockchain : des cas d’utilisation autres que la finance

L’objectif du programme ne serait pas de produire des spécialistes blockchain. Ils « ont tendance à se concentrer sur les services financiers principalement sur les cryptomonnaies ».

La formation viserait plutôt à « soutenir la façon dont les agences gouvernementales » pourraient utiliser la blockchain. Il s’agirait alors d’effectuer des transactions financières et de collecter des impôts. Elle devrait également aider ces institutions à « identifier les bénéficiaires de soins de santé, de soutien financier » de la part de l’État.

Enrico Paringit a aussi évoqué d’autres cas d’utilisation de la blockchain pour les Philippines : la délivrance de passeports et de visas, l’enregistrement de brevets et de marques ainsi que d’actes d’état civil – certificats de naissance, de mariage et de décès. La blockchain pourrait servir à préserver l’intégrité des dossiers gouvernementaux.

Les Philippines ont déjà lancé leur peso numérique. À travers cette formation sur la blockchain, le pays veut apparemment pousser plus loin la numérisation de son économie et de son Administration en utilisant une technologie décentralisée.

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