La Banque centrale d’Irlande est « très inquiète » de l’explosion de la popularité du Bitcoin (BTC)

La énième rediffusion d’un classique Les discours des détracteurs de Bitcoin n’étonnent plus dans la cryptosphère. Aujourd’hui, c’est au tour d’un dirigeant de la Banque centrale d’Irlande de s’en prendre aux cryptomonnaies. Pas sûr cependant que ses mises en garde soient entendues par les Irlandais, plus cryptophiles que ses voisins européens.

Toujours le même refrain sur Bitcoin

Dans une interview du 31 mai accordée à Bloomberg, le Directeur Général de la Conduite Financière de la Banque centrale d’Irlande, Derville Rowland, a indiqué que la popularité croissante des cryptomonnaies, comme Bitcoin (BTC), était « très préoccupante ». Ce discours en défaveur de Bitcoin fait suite à celui du gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, qui est même allé jusqu’à pointer du doigt l’absence de valeur intrinsèque chez les cryptos.

Bulle du Bitcoin

Les déclarations de Rowland surviennent au lendemain de l’annonce de la BNY Mellon quant à la création d’une nouvelle unité crypto à Dublin : le « Digital Innovation Hub ». Rappelons que la BNY Mellon est l’une des plus anciennes banques US, présente en Irlande depuis 1994. Son nouveau produit permettra à ses clients de détenir, de transférer et d’émettre des cryptomonnaies. Il sera réglementé par la Banque centrale et jouera le rôle de dépositaire pour les BTC, les NFT et les monnaies numériques de banques centrales (MNBC).

Une banque avec des débuts difficiles pour des Irlandais cryptophiles

Au vu des déclarations de Rowland, la Banque centrale d’Irlande est donc plutôt prudente par rapport aux cryptomonnaies, car il s’agirait d’« investissements spéculatifs et non réglementés ». Pourtant, malgré ces mises en garde, une enquête menée par l’application de gestion financière Plum a révélé que les Irlandais investissaient 92 % de plus dans les cryptomonnaies par rapport aux Britanniques, aux Français et aux Espagnols.

Bitcoin dans une poche de costume

La BNY Mellon avait annoncé pour la première fois, au mois de février, son intention de stocker et de gérer des bitcoins et d’autres cryptos pour le compte de ses clients.

Une autre critique nous vient d’une membre du Conseil d’administration de la Banque centrale européenne (BCE), Isabel Schnabel, qui avait traité Bitcoin de délire « très fragile ». En outre, le krach des marchés BTC nourrissent aujourd’hui les critiques classiques contre Bitcoin et les cryptos en général. Au final, est-ce une persécution légitime ou simplement une crainte par rapport à des monnaies à fort potentiel ?

Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.