Christine Lagarde propose le FMI pour établir « une approche réglementaire cohérente »
La direction qu’entrevoit Christine Lagarde pour la régulation des cryptomonnaies s’aligne avec les propositions de loi des différents régulateurs du monde. La directrice du Fonds Monétaire International espère notamment permettre aux crypto-actifs de se développer avec assez d’espace de liberté, tout en dotant ces derniers d’un encadrement fiscal protégeant le consommateur, l’investisseur et l’intégrité du marché.
Le mois dernier, Mme Lagarde avait publié un article soulignant le risque posé par l’utilisation des cryptomonnaies comme outil de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cette fois-ci, la directrice du FMI expose les avantages que les blockchains peuvent apporter au secteur financier. À titre d’exemple, elle cite la rapidité, l’efficacité, la sûreté ou encore les coûts de transaction faibles que la technologie pourrait fournir.
Elle note tout de même qu’un équilibre doit être trouvé entre centralisation et décentralisation, régulation et liberté de développement.
Dans un premier temps, la décentralisation ne doit pas être vue comme une menace, mais comme l’opportunité d’ouvrir le paysage financier à un écosystème plus stable et plus robuste grâce à son intégration. Puis, elle espère que les autorités des différents gouvernements pourront travailler ensemble dans l’élaboration de régulations communes pour faire face à la réalité du marché montant des crypto-actifs, ces derniers n’ayant pas de frontières.
Pour mener à bien ces mesures, Christine Lagarde propose que le FMI soit un conseiller et expert international de premier rang pour élaborer « une approche réglementaire cohérente » à travers le monde.
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