HACKMX : une blockchain pour l’administration Mexicaine ?
Le gouvernement du Mexique ne représente certes pas le meilleur pays de transparence, mais sa recherche sur une transition « plus » démocratique grâce à la blockchain n’est pas anodine.
Dirigée par Yolanda Martinez, cette recherche est menée par le ministère en charge de la stratégie numérique du pays en collaboration avec son ministère de l’administration. Elle aura notamment fait appel à l’aide d’étudiants sélectionnés lors d’un concours dont le but était de définir les apports potentiels des technologies blockchains pour le service public.
https://twitter.com/yolamtzm/status/981268590669324288
Grâce à cette blockchain surnommée HACKMX, Martinez voudrait ajouter une transparence totale dans les opérations de son administration, notamment sur le choix, les détails et la mise en place des appels d’offres. À l’instar des ICOs, ce document que l’on peut retrouver sur le site officiel de la Commission Economique des Nations Unies se rapproche des Whitepapers qui sont généralement présentés au public identifiant la mission du projet, son équipe, sa mise en forme, etc.
« Cette technologie permet d’éliminer la partie humaine facilement corruptible », affirme-t-elle.
Avec un tel système, les auditeurs professionnels, mais aussi le public pourra avoir accès aux informations relatives aux services vendus à l’État pour en vérifier la conformité. L’objectif ici est alors simple : la transparence.
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