La Fed tente de calmer la panique des marchés face à la menace du coronavirus
Panique à bord – Les marchés mondiaux s’enfoncent dans le rouge depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus. Les annonces de confinement à travers l’Europe et depuis peu aux États Unis n’ont en rien arrangé la situation. Afin d’essayer de limiter l’impact économique et de réduire le risque d’une crise systémique, la Fed – Réserve fédérale des États-Unis – tente un plan de sauvetage.
Taux zéro et 700 milliards injectés
Dimanche 15 mars, le président de la FED, Jerome Powell a donné une conférence de presse, suivie d’un communiqué de presse annonçant diverses mesures afin d’éviter que la crise sanitaire se transforme en crise économique systémique.
Dans un premier temps, celle-ci réduit ses taux pour les amener dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25%, action qui a pris effet ce lundi matin. L’objectif est d’essayer d’éviter que la crise sanitaire en cours n’entraîne une nouvelle crise des crédits. En première ligne, la FED souhaite supporter les crédits aux ménages et aux entreprises.
Dans un second temps, elle a annoncé le rachat massif de diverses dettes. Ainsi ce sont 700 milliards de dollars qui sont injectés pour soutenir les dettes bancaires, d’entreprises et immobilières.
Des mesures à l’échelle mondiale
Une seconde mesure a été prise cette fois en coordination avec 5 autres banques centrales – Union européenne, Canada, Japon, Royaume-Uni, Suisse : l’objectif est de mettre à disposition un flux massif de fonds afin d’apporter de la liquidité au marché ainsi qu’aux entreprises qui pourraient se trouver en difficulté financière.
D’autres mesures pourraient être annoncées dans la journée, suite à une visioconférence exceptionnelle entre l’ensemble des dirigeants et membres des gouvernements du G7 qui aura lieu à 17h, heure française.
Les institutions économiques ne peuvent que tenter de réduire l’impact de la crise en cours, en attendant une amélioration de la situation sanitaire globale. Après ces annonces, les bourses européennes ouvraient à la baisse alors que le présent article était en cours de rédaction.