Destination Afrique – Ce mois de mars 2022 a vu l’expansion de la bourse de cryptomonnaies FTX en Europe, mais également à Dubaï, et enfin sur le continent africain. L’exchange vient de nouer un partenariat avec un acteur de la fintech du continent pour y apporter notamment le web3.
FTX et AZA Finance : l’adoption du web3 et des cryptomonnaies en Afrique
FTX a annoncé dans un communiqué du 16 mars 2022, la conclusion d’un accord de partenariat avec l’entreprise fintech africaine AZA Finance, pour « développer l’adoption de Web3 et des devises numériques en Afrique ».
AZA Finance est basée à Nairobi, au Kenya. La société a lancé selon le communiqué, la première bourse de cryptomonnaies en Afrique. Grâce à cette collaboration avec AZA Finance, FTX souhaite faciliter le dépôt de cryptomonnaies et le paiement en devises du continent. La bourse de Sam Bankman-Fried veut introduire des paires de trading formées par des cryptomonnaies et des devises africaines.
Le communiqué souligne en outre « la croissance imparable du continent africain » que FTX et AZA Finance veulent connecter avec l’ « économie Web3 » via la construction « des infrastructures essentielles ».
Dans le rapport 2021 de Chainalysis, l’Afrique est la plus petite économie crypto de toutes les régions étudiées par la société d’analyse. La croissance des cryptomonnaies sur le continent a donc encore une bonne marge de progression. Le rapport indique d’ailleurs que le marché des cryptomonnaies a augmenté de plus de 1 200 % en un an.
La collaboration entre FTX et AZA Finance porte également sur d’autres axes :
- la création de ressources éducatives et de possibilités de mise en réseau ou d’autres moyens qui permettent aux utilisateurs africains de « participer et de s’informer sur l’économie Web3 ».
- l’intégration des NFT et des artistes africains au marché des tokens non fongibles de FTX.
L’utilisation des cryptomonnaies ne cesse d’augmenter en Afrique. La demande semble donc a priori prometteuse, l’offre doit suivre. FTX et AZA Finance pourraient contribuer à une adoption massive de Bitcoin (BTC) et de ses cadets, et du web 3.0 en général, sur le continent. Ils ne sont d’ailleurs pas le seul à s’être lancés dans cette course. L’application Jambo veut également faire entrer l’Afrique dans l’ère du web3.
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