QuadrigaCX : Kraken offre 100 000 $ pour retrouver les fonds

Collectionnez les articles du JDC en NFT

Collecter cet article

L’affaire tumultueuse des fonds soi-disant gelés de l’exchange QuadrigaCX a déjà fait couler beaucoup d’encre, depuis le décès de son CEO. Pour retrouver la trace de ces 190 millions de $ de cryptos perdus, l’exchange Kraken offre une grosse récompense de 100 000 $.

Kraken en appelle aux chasseurs de primes

Depuis les révélations sur les connexions très louches de wallets de QuadrigaCX avec le marché noir et des activités criminelles, nombreux sont ceux à vouloir connaître ce que son CEO – Gerald Cotten – faisait des fonds de ses clients. Et surtout ce qu’il est réellement advenu de ces cryptos disparues.

Kraken offre ainsi une prime pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars à quiconque apportera des indices permettant de retrouver ces fonds, appartenant à 115 000 clients de QuadrigaCX.

« (…) les événements et les circonstances entourant cette affaire sont trop suspects pour être crus » extrait de la publication de Kraken

En tout, 26 488 bitcoins (BTC), 11 278 bitcoins cash (BCH), 35 320 bitcoins gold (BTG), 429 966 ethers (ETH) et 199 888 litecoins (LTC) seraient en jeu dans cette sombre affaire. Et autant de pistes à explorer.

ZeroNoncense retrouve la trace des ETH de QuadrigaCX

Presque dans le même temps que l’offre de récompense de Kraken, le site ZeroNoncense affirme avoir été en mesure d’identifier tous les points de sortie des ethers présents sur les wallets de QuadrigaCX.

L’exchange canadien aurait envoyé ses ethers sur 3 autres crypto-exchanges : Kraken, Bitfinex et Poloniex. ZeroNoncense donne également la liste des adresses de wallets Ethereum qui appartiendraient à QuadrigaCX.

Si tout cela devait s’avérer exact, il serait alors possible de récupérer les fonds ETH auprès de ces exchanges, et de les restituer aux clients de QuadrigaCX, car il n’y aurait plus à retrouver les clés privées du défunt Gerald Cotten. Même si cela peut sembler surprenant, ce dernier aurait confié à d’autres exchanges le stockage et la garde des ethers de ses propres clients.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

Commentaires

Votre email ne sera pas publié. En publiant un commentaire, vous acceptez notre politique de confidentialité.


Recevez un condensé d'information chaque jour