Crypto en Europe : Bitpanda décroche une troisième licence MiCA en Autriche

Bitpanda collectionne les licences. La plateforme Bitpanda est bien décidée à se conformer à la nouvelle réglementation européenne MiCA (Markets in Crypto-Assets). Après avoir obtenu des licences en Allemagne et à Malte, la plateforme vient de décrocher une troisième autorisation MiCA dans son pays d’origine : l’Autriche.

Les points clés de cet article :
  • Bitpanda a décroché une troisième licence MiCA en Autriche, renforçant son positionnement en tant que plateforme crypto régulée en Europe.

  • La stratégie de Bitpanda soulève des questions sur la nécessité d’obtenir des licences séparées dans chaque pays de l’UE, malgré le cadre réglementaire MiCA.

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Bitpanda veut être « la plateforme crypto la plus régulée d’Europe »

La société Bitpanda, fondée en 2014 à Vienne (Autriche), est devenue une plateforme d’échange de cryptomonnaies très populaire en Europe. Et elle compte bien le rester, en se conformant au nouveau cadre réglementaire MiCA.

Dans une récente publication sur X, Bitpanda annonce ainsi avoir obtenu une troisième licence MiCA. Cette fois, c’est l’autorité autrichienne des marchés financiers (Finanzmarktaufsicht, ou FMA) qui lui a délivré cette autorisation.

La plateforme Bitpanda est maintenant régulée en Autriche – Source : Compte X

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Une licence pour toute l’Europe ou une par pays ?

Comme le souligne l’extrait ci-dessous, Bitpanda semble vouloir obtenir une licence MiCA dans chaque pays de l’UE, pour devenir « la plateforme crypto la plus régulée d’Europe ».

« Nous sommes ravis d’annoncer que Bitpanda a obtenu une licence MiCA en Autriche, délivrée par la FMA. Il s’agit de notre troisième licence MiCA, après celles obtenues en Allemagne et à Malte. (…) Il s’agit d’une nouvelle étape vers la construction de la plateforme crypto la plus régulée d’Europe. »

Plateforme Bitpanda à propos de sa 3ᵉ licence en Europe – Source : Compte X

Cependant, on pensait – naïvement – que le règlement MiCA était là pour encadrer les activités des fournisseurs de services crypto (CASP) dans toute l’Europe et qu’être régulé dans un pays, signifiait donc l’être aussi pour tous les autres ! Mais concrètement, l’annonce de Bitpanda montre bien les disparités qui existent toujours entre les différents pays.

La presse a demandé aux équipes de Bitpanda de se prononcer sur cela, mais aucune réponse officielle n’a été donnée. On comprend bien que l’exchange ne veuille pas froisser l’instance de régulation autrichienne, ni personne d’autre, mais on se demande si devoir obtenir une licence pour chaque pays est vraiment une solution viable à long terme pour les plateformes voulant opérer en Europe.

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Ben Canton

Avec une formation en littérature et en langues, j’aime mêler l’analyse rigoureuse au goût des idées pour décrypter les grands enjeux économiques et (géo)politiques liés aux cryptomonnaies. Depuis 2019, j’écris pour le Journal du Coin, et je collabore également avec Tahiti Cryptomonnaie, où je me concentre sur des sujets comme le Bitcoin, les MNBC, la tokenisation des RWA et plus largement les mutations stratégiques du Web3. Lecteur passionné, curieux du monde et des rapports de pouvoir qui le structurent, je m’efforce de rendre ces thématiques accessibles à tous, avec une attention particulière pour les projets pensés pour le grand public.